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SUR LA CHALEUR Les deux expériences précédentes semblent prouver que, quand on fait rentrer l'air sous le-
ET LE FROID, etc.
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récipient de la machine pneumatique , selon la manière ordinaire, une augmentation de 5o degrés de température est produite en 3
et secondes dans l'intérieur du récipient. Cette haute température est réduite en très-peu d'ins-
tans à la température des parois du récipient et de tous les corps environnans.
Expérience 7 , sur l'air condensé. On prit un grand récipient de. verre de forme sphérique , dont la capacité était un peu plus que double de celle du premier. On suspendit au centre le thermomètre à grande boule dont
on s'était déjà servi précédemment. Le réci-
pient était-mu uld' un_robinet et recouvert d'une
plaque en cuivre (Grass-cap). On commença
-par doubler la densité de l'air intérieur, à
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effet moindre. Cependant le contraire a eu lieu, comme on vo: le voir, dans les expériences qui suivent. Éx'périénc-e's- g 'et 9.
Dans une matinée froide de l'hiver derniér,; le ciel étant serein, et le therrridniètre à 2;d6 ; je plaçai le récipient et le condenseur à l'air libre pendant 15 minutés , polir leur laisser prendre la température dé l'atmosphère , puis
on condensa l'air Plusieurs fois dé suite jusqu'à le réduire à une densité double, et on le laissa s'échapper et reprendre sa première deneté. Par un milieu entre 5 expériences, le niercUre baissa de 3°, 5 quand on ouvrit le robinet. Là vapeur qui se précipita était plus blanche et moins épaisse que celle de l'expérience 7. On porta eieuite le récipient et lé conden-
seur dans lue chambre dont la température était de loo°, et dont l'air était chargé de va-
l'aide de la machine à comprimer. Le thermomètre monta de .2.° et plus. On laissa sortir l'air , et le thermomètre baissa chaque fois ,
peurs invisibles. Après quelque teins, on condensa l'air plusieurs fois de suite .dans le récipient, et on le laissa sortir comme précédem-
teins un nuage épais se forma dans le récipient etse dissipa aussitôt.
mercure baissa seulement de 3°, et il se déposa une si grande quantité de vapeurs qu'on avait peine à distinguer les degrés du therinomètre. Ces expériences font voir que la Variation apparente de la température, est én raison inverse de la quantité de vapeurs que l'air contient , et que par conséquent , si l'air était totalement privé de vapeurs , le changement
- de température
serait un maximum. Tout cela . ...
sur-le-champ , de 3' et 3° '5. Dans le môme
Soupçonnant que la vapeur aqueuse, qui
existe toujours dans l'atmosphère, et qui peut, selon les circonstances, devenir liquidé ou aériforme , pouvait être la cause principale du changement de température, qui accompagne
là condensation ou la raréfaction de l'air, je
pensai qu'une augmentation de vapeurs devait produire plus d'effet, et que l'air froid qui contient moins de vapeurs devait produire un
ment; par un milieu entre 5 expériences le
.
,
est parfaitement d accord avec cette loi bien connue, que toutes les fois que la -vapetr est .