Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
EXPÉRIENCES FAITES riait aucun signe de magnétisme ni par conséquent de polarité : çar, , pour peu qu'un barreau d'acier ait acquis, d'une manière quelconque , la phis petite vertu magnétique, les poles s'y manifestent aussitôt. Pour prouver que c'est la seule situation verticale d'une barre de fer qui lui donne sur-lechamp des poles , et en fait, pour ainsi dire, un aimant artificiel, voici une expérience que j'ai faite, et que je n'ai vu décrite nulle part. Il in est 358
venu dans l'idée de la fdre, pour reconnaître si un barreau (l'acier, qui m'avait donné des signes d'attraction et de répulsion en le tenant
verticalement, avait réellement des poles. Après avoir éprouvé la polarité d'une barre
de fer tenue verticalement, et que j'avais re-
tournée plusieurs fois pour changer ses poles je voulus voir si elle conservait quelque signe de magnétisme; pour cet effet, je tins ma barre de fer horizontalement dans le plan suivant lequel oscillait mon aiguille aimantée, et à la même hauteur ; j'approchai une des extrémités de ma barre du bout nord de l'aiguille aiman-
tée; je tenais cette barre à - peu - près est et ouest, c'est-à-dire, perpendiculairement sur la
direction nord et sud de l'aiguille, et je l'avançais petità petit, jusqu'à ce que j'en fus assez près pour agir dessus, et il y eut attraction : je variai l'expérience en changeant nia barre bout pour bout, et en la présentant alternativement aux deux extrémités de l'aiguille aimantée, et j'eus toujours attraction; ce qui prouve bien évi. demment que cette barre n'avait aucun magnétisme, et que c'èst à sa seule position verticale qu'elle doit son magnétisme et sa polarité.
AVEC UNE AIGUILLE AIMANTE;
359
de Voici encore une expérience à l'appui de fer J'ai présenté ma barre cette assertion. en la tenant horizontalement à l'extrémité nord de l'aiguille aimantée ; je l'en approchai dou-
cement jusqu'à ce que j'aperçusse un cornin.enment d'attraction, alors, sans déranger l'extré-, mité de ma barre de fer, voisine de j'ai levé l'autre extrémité celle qui en était le plus éloignée, de manière à faire décrire à cette extrémité un arc de cercle, dont le centre se trouvait à l'extrémité de la barre de fer voisine de l'aiguille : j'ai observé alors qu'àdemesure. fer, et que j'élevais l'extrémité de ma barre de 90 degrés pour pasqu'elle parcourait l'arc vertihorizontale à la ligne ser de la ligne l'extrécale, l'attraction, qui avait lieu entre le pole , et mité de la barre, voisine de changeait peu à peu en nord de l'aiguille, se j'eusse fait décrire répulsion"; et il suffisait que pour que à ma barre de fer un arc de zo
- je
degrés' apercevoir la répulsion l'on commençât à le maxine puis dire exactement si l'on obtient verticale, il répulsion par la situation mum de croissant jusque vers m'a Paru qu'elle allait enelle n'augmentait plus : 7o à 8o degrés, et que là sont délicates , et il faudrait ces expériences des instrumens qui apprécier les effets, pour en maniés par d'habiles appropriés , et -y fussent physiciens. En faisant cette expérience en sens inverse, c'est-à-dire , que laissant le tout disposé de la l'extrémité même manière , mais en abaissant de de la barre de fer la plus éloignée luil'aiguille aimantée, au lieu de l'élever, et en faisant parcourir le quart de cercle , en dessous, on