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r II.PARATION DES MINERAIS table , divisée en une vinp,taine de petits filets; également distans les uns des autres ; de sorte que, presqu'en y tombant, elle est uniforme4 76
Ment étendue. La table a une petite pente, ainsi l'eau y descend lentement : elle dépose d'abord. ce qu'elle contient de plus pesant ; c'est ordi-
nairement la partie métallique, puis la partie pierreuse, dans laquelle il y a quelques particules de métal , et elle emmène avec elle la partie terreuse. Les chocs ou secousses que la table éprouve continuellement, rompent à tout moment le courant, et facilitent ainsi la séparation des diverses espèces de particules, ainsi que la précipitation des plus pesantes, c'est- àdire , des métalliques. De sorte que, lorsque le lavage est fini , on trouve ces dernières substances sur la table , elles en occupent la partie supérieure : souvent ce qui est sur la partie inférieure ne contient point de métal, et est rejetté hors des laveries. Le reste , dans l'état où il se trouve, est mis à côté pour être livré aux fonderies après les alliages convenables ou tien il. est relavé une seconde et une troisième fois, si on ne le juge pas assez pur. Quelquefois, lorsque le grain du minerai est gros, et que le lavage est conduit avec beaucoup d'eau, il est à craindre que la partie métallique ne descende trop bas sur la table, et même qu'elle ne soit emportée par l'eau : alors le laveur monte sur la table, et, pendant qu'elle travaille , il repousse vers le haut, à l'aide d'un rable, ce qui étoit déjà descendu vers le bas ; mais on n'est que fort rarement obligé de recourir à cette manipulation, et uniquement dans le cas dont j'ai parlé. Ordinairement la machine
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fait tout d'elle-même, le laveur la dispose seulement de la manière la plus convenable : suivant les différentes espèces de brouails qu'il travaille, il donne plus ou moins d'eau dans la caisse p, il incline plus ou moins sa table , il fait que les secousses sont plus ou moins fortes, et en plus ou moins grand nombre dans le même teins. Nous dirons dans le paragraphe Suivant, ce qui se pratique à ce sujet ; ici je me , on. contenterai de dire que dans les ne fait tomber l'eau qu'en petits filets, et presque goutte à goutte sur le minerai qui est dans la caisse ; on laisse la table presque horizon, tale , on ne lui donne que de quinze à vingt secousses par minute , et elle n'est écartée à cha-
cune d'elles, que de un à deux pouces de la
position où elle se tient lorsqu'elleest en repos; dans les maxinza,les tuyaux r coulent àgueièbée sur le minerai, et donnent de un à deux pieds
cubes d'eau par minute ; la table a une pente cleg.) dans la longueur; le nombre de 8 po. de secousses va jusqu'à trente et trente-six; et chaque fois la table est écartée de 9 à io po. de sa position primitive. Un des objets auquel le laveur doit faire attention, c'est que la table ne penche pas plus d'un côté que de l'autre lorsqu'il n'y a qu'une petite différence , il y remédie en interposant quelques petits morceaux de bois, ( des copeaux ) entre deux anneaux de la plus-longue des deux chaînes.
Avant de dire ce qui se pratique pour cha-
cune des diverses sortes de brouads, j e vais m'ar-
rêter un instant sur ce qui se passe sur la table pendant qu'elle est en mouvement. h