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'473 ePAR TrOENT'D ES MrN%Ts, rffet des S. 43. Si la table était immobile lorsque le fluide mouvemens de la table ét tombe dessus, il y descendrait assezuniformément 3 il dép.cussion. poserait les parties les plus pesantes, et il entraînerait avec lui celles qui sont plus légères, et celles qui, par la grandeur de leur surface lui donnent assez de prise ; toutes les fois que des particules auraient contracté unemais ad-: hérence entr'elles , rien ne les séparerait , et une grande. partie des particules métalliques s'en iraient avec les terreuses ; de même, de petites masses ou grumeaux de particules terreuses resteraient sur la table. Lorsque, par la pression :de la came de l'arbre est. poussée en avant , ce mouvement, se communiquantelle assez successivement, ne produit pas de secousse il ne se passe rien d'extraordinaire sur la table, sinon que sa pente est considérablement augmentée par l'éloignement de sa presnière position : cette augmentation vient de ce que les chaînes voisines du chevet sont courtes, tandis que celles de l'extrémité sont longues, par conséquent, lorsque la table est poussée en avant, le point de suspension voisin du chevet décrit un arc de cercle, et puisque la chaîne, qui en est le rayon , se trouve alors plus loin de la verticale , ce point est plus élevé. De cette augmentation de pente , il en résulte
une accélérationdans la vitesse du fluide qui est sur la
table ; cette vitesse est à son maximum , lorsque la poussée cessant la table se reporte en arrière. Dans cet instant, l'eau, qui ne participe pas de suite à ce mouvement rétrograde , abandonne la table en vertu de la vitesse acquise elleentraîne avec elle les Parties dont elle est encore chargée "et Celles ( tels sont des grains de quartz ) qui , par la grandeur de leur surface et par leur légèreté , lui donnent plus de prise et sont moins indépendan tes de son Quant aux particules:pesantes , à celles qui sontmouvement. fines et déliées, (nous avons vu, §. 38, que c'étaient les métalliques,
notamment la galène et les minerais d'argent ) , elles sont sur la table, elles y sont en partie engagées entre les aspé-_ rites de sa surface , elles y restent adhérentes , l'eau passe dessus sans pouvoir les entraîner derechef. Mais lorsque la table , en retournant en arrière , est brusquement arrêtée par la solive 7i, le choc produit une violente secousse , qui dégage et soulève ces parties pesantes; en vertu de leur inertie, plus considérable que celle des molécules légères, elles tendent à continuer le mauve-
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ment par lequel , avec toutes les autres parties de la table elles sont portées en arrière ; elles le continuent en effet
dans l'instant où la table est brusquement arrêtée ; et,
malgré sa pente , elles s'échapperaient par son extrémité supérieure , si celle-ci n'était garnie d'un rebord. Dans ce
même instant la nape fluide , qui couvre la table, tend
bien à se porter en arrière; cette tendance détruit la vitesse en vertu de laquelle elle descendait sur la table ; au moment du choc toute sa surface se ride, elle présente comme un frémissement, et il y a stagnation ; on sent combien cette circonstance, oà le courant est tout-à-fait rompu, est favorable à la précipitation des parties pesantes. On voit, d'après cela, combien cette suite de mouvemens d'oscilla-
tions., tantôt dans un sens, tantôt dans un autre, qui af-
fecte différemment les parties pesantes et les parties légères, c'est-à-dire , les métalliques et les terreuses , est propre à
en opérer la séparation ; elle jette en avant. c'est-à-dire , hors de la table, le fluide et les parties dont il reste chargé ; elle reporte, au contraire , en arrière ou vers le haut , les parties déposées , notamment les métalliques. Les mouvemens , les secousses de la table contribuent encore d'une autre manière à dégager le métal des particules terreuses, au milieu desquelles il se trouve comme empilté.; car, dans ses oscillations continuelles, la nape fluide lave perpétuellement la couche qui s'est déjà déposée ; elle prend et emmène les parties terreuses , boueuses , et laisse le métal moins mélangée De plus , il pourrait s'être déjà déposé des particules terreuses adhérentes aux métalliques qui se trouveraient, de cette manière , engagées au milieu d'elles , et se seraient ainsi soustraites à l'action du courant qui glisse sur la table ;mais au moment du choc la secousse, agitant et soulevant tout ce qui se trouve sur la table , ces pariiêules légères seraient de nouveau dégagées , remises à flot, et livrées de nouveau à l'action du courant , qui, en les entraînant avec lui , les sépare des parties métalliques.
S. 44. Venons actuellement aux: diverses particularités des lavages des différens sédimens que l'on a retirés du labyrinthe. Je rappellerai ici en deux mots que ces sécliniens sont: 10. celui qui s'est déposé dans la caisse de chiite H h. 4
Considéra-
tions sur le lavage des
differens séOimens du,
labyrinthe..