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IDENTITÉ SPÉCIFIQUE DU CORINDON "O Le feld -spath, que l'on trouve dans l'intérieur des granites et des porphyres, est en cristaux opaques à surface rabatteuse; tandis que celui qui s'est formé dans les fissures de certaines roches primitives, est ordinairement d'une transparence nacrée qui flatte l'oeil , et le fait employer comme objet d'ornement. Il surpasse le premier en pesanteur et en dureté; et il, en. diffère tellement par l'aspect extérïeur, , que plusieurs naturalistes en ont voulu faire une espèce à part, qu'on a sous le nom d'adulctire. Dans celui du Dauphiné, la le nom de schorl blanc, désigné pendant long-tems sous des plus parfaites; cette variété transparence est quelquefois brille d'un éclat beaucoup plus vif que l'adulaire, qu'ils surpasse en pesanteur et en dureté. La grande netteté de certains cristaux tra.nsparens le rapproche des pierres gemmes
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on en fit d'abord un schorl auquel on donna l'épithète de blanc, c'est-à-dire , en d'autres termes, qu'on ignora longtems sa véritable nature. On s'est familiarisé depuis avec l'idée vraie qu'en a donné un savant, qui, par la division mécanique en fit , pour ainsi dire , l'anatomie , montra sa forme primitive, qu'il trouva la même que dans le feldspath ordinaire et dans le nacré, et dévoila ses lois de structure à l'aide du calcul. Et le prétendu schorl blanc est au:, jourd'hui le feld-spath quadriclécimal de Haiiy. Enfin, il existe une quatrième variété de feld-spath , sans parler de celui trouvé dans les roches granitiques du Forez, par M. de 13ournon , et que le Cit. Haiiy nomme apyre; il existe, disje, un feld-spath d'un aspect sale, à cassure terne , ressemblant à celle de la vvakk-e , que l'on trouve dans certaines roches granitiques abondantes en barn-blende , très-nombreuses en Écosse. Sa couleur est le vert tirant sur celui du
jade, dont il a l'aspect lorsqu'on le polit. Il paraît tenir à cette espèce de pierre que les Français ont désignée sous le nom de pétrosilex , qui , comme on sait, présente un aspect tellement varié, qu'il est très-difficile à reconnaître au premier abord. Maintenant on peut demander qu'on montre ce qu'a de moins choquant la réunion de toutes ces variétés de feldspath en une seule espèce , si on la compare à celle qui ne fait qu'une seule espèce des variélés nombreuses du corindon et de la télésie (1). (1.) Pour ne point trop multiplier les exemples , nous nous contenterons d'ajourer celui que nous offre la chaux phosphatée.- La-ya-
r T DE LA TELÉSI.E.
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VARIÉTÉS DE FORMES. M. de Bournon a ajouté au petit nombre de. formes décrites par le Cit. Haüy, beaucoup de formes nouvelles dont il distingue huit modifications principales.. Il les fait dériver du rhomboïde primitif, en considérant ce dernier comme
formé par l'union de deux pyramides triè-
dres (1). Première modification. Le rhomboïde -primitif dans lequel l'angle du .sommet est remplacé par
une face perpendiculaire à l'axe. Cette forme, dont, le Cit. Haüy a fait son corindon basé , a été observée par M. de Bourn on , dans le rubis oriental et dans le saphir , ainsi que dans plusieurs cristaux de corindon de Chine transpaparens. L'aspect extérieur des cristaux qui ont éprouvé cette modification, est très-varié suiriété pyramidée de Haüy , spargel stem n d'Emmerling , fut pendant long-teins rangée parmi les gemmes, sous k nom de chrysolite, que lui avait donné Romé-Delisle ; et quoique la théorie , relative à la structure des cristaux , eût devancé , sans que le Cit. Haüy s'en doutât, les résultats de l'analyse , Obtenus par Vauquelin , cette substance n'obtint sa vérimble place dans la méthode , qu'à l'époque où ce dernier en retira les mêmes principes que ceux qu'avait obtenus Klaproth, de la variété connue sous le nom d'apache de Werner.
L'asparagolite d'Abildgaard , de couleur bleue verdatre , du pays d'Arendal en Norvrége , la variété amorphe grise du même pays celle des environs da Saint-Gothard, à surface éclatante et parfaitement limpide, décrite par Haüy ( Journal des Mines , tome XI il' 69 ), en cristaux prismatiques, épointés à tous leurs angles soLdes , et triemarginés sur les arêtes du contour des bases ; toutes ces variétés, dis-je, seraient encore méconnues , si une théorie savante n'eût aidé à soulever le voile sous lequel l'espèce qui -les réclame était plus ou moins complètement métamorphosée.
) Nous avons été à portée d'en reconnaître les Principales, dans une suite intéressante que ce savant envoya à son ancien ami le Cit. Gillet-Laumont , membre du Conseil des mines.
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