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STATISTIQUE DES MINES ET USINES
née de l'ouvrier seulement à un franc par jour, il en résulte que ces travaux font vivre six cent
cinquante-cinq hommes du département, et
qu'en supposant qu'ils travaillent tous pendant trois cents jours de l'année, ces objets répandent cent quatre-vingt-seize mille cinq cents francs par année, clans la classe ouvrière. Enfin , si l'on évalue à quatre stères de bois par cuite, la consommation de chaque four à chaux, à plâtre et. à tuiles, et qu'on les suppose allumés soixante-quinze fois par année, on trouve que ces objets consomment trente mille trois cents stères de bois par an, qui, en les mettant
à quatre francs, font une somme de cent
vingt-un Mille deux cents- francs.
Faïenceries. Faïenceries. te
De Long-
vCri
D'Au,inn-le-Tichu..
3.DeVauar"a"ge*
Les faïenceries sont au nombre de cinq. La faïencerie de Lon gwi s'est établie en l'an 6, au couvent des ci-devant Carmes.
Celle d'Audun-le-Tiche n'est qu'une fabri-
que de poteries communes; elle fut établie vers 1775. Son principal objet, avant la révolution, 'était de faire vivre les ouvriers du pays ; aujourd'h.ui cette petite usine languit, parce que son propriétaire semble découragé par les sacrifices que la révolution a exigés de lui. La faïencerie de Va-udrevanobe a été originairement -établie en 1786 à Frauenberg, , près Sarreguemines , dans un château appartenant alors au comte de Vergennes , ministre des affaires étrangères ; en 1791 , elle a été transpor-
tée à Vandrevang-e , près de Sarre-Libre ; et là,
DIT DEPARTEMENT DE LA MOSELLE.
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elle s'est fort améliorée, comme on peut en. juger par la comparaison de sa fabrication de
1789 et en l'an 9. La faïencerie de Sarreguemines ( près le pont ) , date à-peu-près de l'époque de la révolution; elle a langui plusieurs années ; aujourd'hui, elle étend au loin sa réputation, et offre une précieuse ressource à la classe ouvrière de Sarreguemines. L'autre faïencerie qui existe en cette ville , est une fabrique de poteries brunes , d'un prix modique. C'est un établissement tout nouveau, d'autant plus avantageux pour le département,
que les fabriques de poterie de ce genre, les
4. De Sar-,
reguenti-
ne,.
.5. Idem.
plus voisines de Sarreguemines, sont celles de Lunéville , qui en sont éloignées de neuf myriamètres. Les procédés, qui sont employés dans- les procédés faïenCeries du département, sont en grénéral usités les procédés éd és connus ; mais ils y sont m odifiés cicein'briart ; aux faïenceries de Longwi , Vaudre-
v ange et de Sarreguemines ( près le ont), la
pâte est composée d'un mélange d'argile .et de Silice, purifiés par des lavages successifs, puis pétries avec soin'. On prend des proportions de ces deux terres, telles que, dans cent parties de la pâte, il s'en trouve à-peu-près vingt-cinq d'alumine pure , et soixante-quinze de silice ; se sert, pour broyer le quartz., de moulins bien exécutés ; dans -ces machines, une grande roue d'entrée , placée horizontalement , engrène, avec plusieurs lanternes verticales, et commu7 nique , par leur moyen, un mouvement de rotation horizontale , à de gros morceaux de