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nUDÉPARTENENT DE LA MOSELLE.
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gères, de forme agréable, d'un beau blanc ; les' peintures en sont d'un bon goût ; et, ce
STATISTIQUE DES MINES ET u-smEs
quartz, qui, étant fortement assemblés dans des cercles de. fer, frottent en tournant contre
qu'il y a de plus essentiel , ces faïences résistent bien au feu, et sont d'un prix modéré.
des meules de granite : celles-ci sont immobiles
au fond de caisses remplies d'eau. On moule les pièces de faïence , et on les tourne ; le tour le plus usité .est celui qui est mû par le moyen du pied. La couverte est composée de silice, de soudé" , et malheureusement encore 'd'oxyde de plomb : cette dernière substance y
Verreries.
Il y a quatre verreries en Parfaite activité dans le département ; une cinquième existe à Bourg-Dauphin , près de Sarre-Libre ; mais dans
entre tantôt pour un tiers , tantôt pour un
l'an 9 , les travaux en. ont été suspendus ; on commence à les reprendre. La fabrication de cette usine consiste en verres à vitre blanc.
général, de forme parallélogrammique ; ils sont séparés en deux parties, celle où on met le feu qui est la partie inférieure , et celle où cuisent les pièces ; celle-ci est voûtée ; elle a trois mè-
La verrerie de Creutzwald-la-Houve a été bâtie en 1705. Depuis ce tems , il s'est formé, au, un hameau ,,de soixante-dix tour de ménages. La rareté du bois suspend les travaux
quart. Les fabricans font des efforts pour en bannir totalement l'emploi. Les fours sont,
tres de haut, quatre dé long et deux de large.
Les gazettes ou étuis, dans lesquels on enferme les pièces pour les cuire, sont d'un argile trèsréfractaire. Le combustible employé est le bois
pour la plus grande partie ; cependant, à la
fdiencerie de Vaudrevange , on a parfaitement réussi à cuire la faïence avec de la houille. Là, une cuite avec le bois dure vingt-deux heures, et consomme généralement dix à douze stères
de ce combustible, dans un grand four circulaire , à sept feux placés extérieurement. Une cuite à la houille , dans le même four , dure quarante heures , et consomme environ cinq cents myriagrammes de houille. Il y a tout lieu d'espérer que bientôt Ce,- combustible sera subs-
titué au bois dans la plupart des usines de ce genre: Les 'faïences en cailloutage, qui sortent des fabriques du département, sont en général lé-
Verreries
-
I. De
Creutz-
wald-la, Houve.
de cette verrerie pendant plusieurs mois de l'année ; l'emploi de la houille peut seul la maintenir. Elle n'est pas très - éloignée des
houillères du département de la Sarre. Les propriétaires en viendront nécessairement à user de cet avantage. La verrerie de Mun.zthal, ou verrerie de St._ Louis , située entre Phalsbourg et Bitche , à un myriamètre de cette dernière ville, subsiste depuis 1767. Elle a pris la place d'une ancienne ferme domaniale, dont elle a conservé le nom : ce canton était alors couvert de bois et peu habité ; aujourd'hui les bois y sont moins abondans à la vérité ; mais , en revanche, les avantages que l'ancien Gouvernement avait accordés à cette usine intéressante , l'ont élevée à un état de prospérité dont s'est ressenti tout le pays
environnant : en 1767, il n'existait que trois
2. De Muria. thal , ( de
St-Louis,)