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MEMOIRE
du pilon, on auraitpour expression analytique
d
r
e-
2
34. D'après ce que nous avons dit (-art. i8, part. prat.), il vaut mieux remplacer le rouleau par un boulon à trois pans, dé fer , ou de cuivre
( quand la carne est de fer ). La/erg.. 18 représente la forme et la disposition de ce boulon. Sa cou! pe, comme on le voit, est un triangle équilatéral. Des deux côtés de l'angle droit l'un doit être horizontal et occuper la partie supérieure ; l'autre doit être vertical et coïncider avec l'axe du pilon. Le triangle doit être situé du côté de l'axe opposé à l'arbre. On arrondira un peu l'arête pressée par la carne. 35. Comme l'évidement du pilon diminuerait . Troisième moyen. la somme de ses fibres, et que l'on serait obligé d'an ameuter sa grosseur pour lui conserver la Fig. 21 même force (1), le Moyen de remplir le but que se sont proposé les Citoyens Duhamel et Baillet, sans entailler le. pilon, serait de faire soulever les deux extrémités du boulon, situé comme ci-dessus, par deux cames, parallèles, ayant une tête commune-, et qui dans leur jeu embrasse-
raient le pilon. 36. L'effort se partageant également sur les cames , on ne donnerait à chacune d'elles que la moitié de l'épaisseur qui convient à une came quand elle agit seule.
(i) On pourrait cependant comme-on l'a conseillé dans la partie pratique, recouvrir je deux bandes de fer les deux faces du pilon, parallèles à celle de l'entaille, par Ce moyen on serait d ïspens 'augmenter les dimensions du pilon pour lui donner plus e force.
sun LES MACHINES A PILONS. 36i '37. Ces deux dernières dispositions sont pré-;
Avantagea
ferables à celle que nous avons proposée, ddeesriidiZ'exs article 29 , parce qu'en pratiquant , sur 0.1.7'é,,- tdiiosnpripaisseur du pilon , plusieurs trous , 111", . 18 et 21 , de mêmes dimensions que celle S du boulon, distans les uns des autres de 54 à 8o millimètres ( deux à trois pouces ) , et dont le plus bas coïncidât , lorsque le pilon est baissé, avec le plan horizontal qui pasSerait par le milieu de l'arbre, on pourrait donner' différentes positions au boulon, et par consé-
quent au amen ter ou diminuer à volonté la chute
du pilon ; ce qui n'aurait pas lieu si l'on adoptaitla construction représentéefig. 16, puisque le point E serait fixe. Cette facilité de rendre la levée du pilon aussi
petite que l'on veut, par le changement de position du boulon , ne se trouve pas dans les bocards actuels, où l'on ne peut la diminuer que de 8 centimètres ( 3 pouces ) , en plaçant, sous le mentonnet, le coin qui se met dessus quand le pilon doit avoir toute sa levée. Ainsi, indépendamment de la diminution de frottement que l'on obtiendrait au moyen de ces pilons armés de boulons au lieu de l'être de mentonnets on en tirerait un autre avantage dans les mines où l'on a .à bocarder des 'substances métalliques de différente 3lature. Le même bocard qui pile le minerai le plus dur, pourrait aussi servir
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pour celui qui n'a besoin que du choc le plus petit. Il ne faudrait pour cela que diminuer la chute des piloris, en plaçant les boulons plus haut.
Pour ces-deux dernières dispositions que nous Poson proposons , e. la plus courte distance du pilon d" buul"'