Journal des Mines (1802-03, volume 14) [Image 225]

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SUP. DES ICHTYOLITES .MOUCHE'dS

plus dur et le Plus noirâtre, de celui qui regsemble le plus au brandschieér des Allemands, des espèces de noyaux oblongs, renflés par le nu il

,

composés d'une substance bitumineuse

d'un noir parfait, nuancé par une infinité de petites taches de- mercure sulfuré d'un rouge violacé. A en juger par la forme extérieure, on

les classerait parmi les musculites , et peut-être que ce sont en effet des moules ou des pholades bituminisé,es. IL est à remarquer que cette Couleur violacée est assez généralement celle du mercure Sulfuré sur les schistes les plus durs,

et du gris le plus noirâtre , tandis que sur les plus tendres, c'est presque le rouge de brique.. Quelquefois ces schistes offrent aussi des sulfures de fer et de cuivre, également en taches superficielles et irrégulières parmi celles de mercure sulfuré, mais alors ces dernières sont plus rares et plus ternes, la couleur'en est sensible-

ment altérée, et on en voit qui sont comme

bronzées par les vapeurs de sulfures. D'autres fragmens de ce même schiste, m'ont présenté quelque peu de manganèse strié. Je dois dire encore que ces taches de mercure sulfuré, ne s'aperçoivent que sur les restes de l'animal , et jamais sur aucune autre partie du schiste qui les renferme' et que même les- lits de ce schiste, quoique farcis entièrement de dépouilles., n'en offrent cependant que quelques-unes avec de semblables taches. De plus, quoiqu'il ne soit pas rare de rencontrer la chaux carbonatée , mêlée à ce schiste argileux, soit formant sur les tranches de quelques dalles une espèce de croûte, soit s'étendant en couches papiracées entre leurs feuil-

DEMuRCURuSnLFUR

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lets, on ne peut cependant pas dire qu'elle fasse partie d'aucune de ces dépouilles, car, dans le

millier, peut - être , de fragmens qui me sont

passés par les mains, je ne l'ai jamais vue que comme appliquée superficiellement, et semblable à une couche légère de colle de farine desséchée, assez transparente pour laisser apercevoir la couleur de la substance qu'elle voile, et celles .des taches ; aussi, je ne pense pas que l'on puisse proprement appeler ces sortes de fossiles des pétrifications. D'un autre coté , je ne crois pas non plus que l'on puisse dire , que ce n'est simplement que la. chair mollasse de Panimal , affaissée où écrasée, et desséchée, car elle paraît entièrement changée de nature, et oni, né voit plus qu'une lame bitumineuse , ou., si l'on vent, charbonneuse , d'une fragilité

extrême, représentant la forme d'un poisson. Mais, je dois me borner à exposer les faits de la manière lapins simple. Ceux-ci me semblent intéressans , en ce que je ne sache pas que l'on

en ait encore cité d'autres pareils. J'ignora même si l'on a jamais vu des ichtyo lités accom-

pagnés d'autres minéraux, que de cuivre et de sulfures ; et l'on sait qu'en général les fossiles avec minerai de mercure, sont les plus rares de tous.

Mais cette particularité n'est pas la seule digne de remarque dans cette contrée. La mine de mercure généralement connue sous le nom de illunsterappel , dont l'exploitation vient d'être reprise, et qui se trouve dans une montagne opposée à celle décrite ci-dessus, donne un minerai de mercure qui rend à la distillation une très-grande. quantité d'huile de Dd .