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SUR LES THERMOMTRES C'est un d.e ces témoins dont les dépositions ne doivent pas être admises sans un sévère examen , mais à l'aide desquels on peut cependant entrevoir quelques vérités intéressantes. Aussi, en dévoilant ses imperfections, n'aije pas eu pour but de le proscrire ; seulement comme ces imperfections m'ont paru susceptibles d'être diminuées , j'ai cru qu'il était important de les fiiire connaître. Elles tiennent à la composition chimique de la pâte, et à ses diverses préparations. La compbsition chimique dépend de la na434
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ture des principes terreux qui constituent cette pâte, et de la combinaison de ces principes.
On conçoit, 1°'. que plus elle sera simple,
plus la retraite sera régulière ; 2°. que plus elle sera susceptible de retraite, plus la série de ses indications sera étendue; 30 que plus la retraite sera lente, plus les degrés de cette série seront faciles à saisir. Toutefois on ne peut obtenir ces divers avantages que jusqu'à un certain point, parce qu'en
diminuant trop la proportio1 des terres qui
rompent l'excessive aggrega.tion des molécules de l'alumine, on tombé dans' cet inconvénient
très-grave ,,que la pâte se tourmente , et que par-là les solides pyrométriques perdent la régularité de leur forme. Il est donc un medium dont on ne peut s'écarter sans inconvénient. Or quel est ce medium? quelles compositions
terreuses Offrent la retraite la plus lente, la
,plus étendue, et la plus régulière sans se cléfor-
EIV TERRES CUITES. 435 mer ? C'est ce qu'on ignore encore complètement.
J'appelle préparations, 10. la division des
molécules résultantes du broyage et du laminage; 2°. la fermentation, ou, en termes d'art, le pourrissage ; 3' le mode de dessication ; 40. enfin tous les détails qui tiennent au travail de la main. Les moindres différences dans ces procédés, ainsi que dans les compositions chimiques, en occasionnent d'extrêmes dans les degrés de retraite; conséquemment , outre les variétés résultantes du mode d'application du calorique, l'aptitude qu'ont plus ou moins les mixtes alumineux à se contracter, est exposée à des modifications à-peu-près incalculables.
De sorte que, bien que cette aptitude soit une _propriété générale, il s'en faut de beaucoup
qu'elle puisse offrir des résultats généraux. La forme des solides pyrométriques ne saurait être indifférente ; celle qui assure le plus dé'rée. exactitude
dans l'exécution doit être pré-
.
On n'a jusqu'à ce jour mesuré la retraite que sur le sens de la largeur des solides pyrométriques ; en les faisant aussi larges que longs ortpourrait , avec la même échelle, mesurer les deux dimensions ; ce qui établirait une espèce de contrêle. Peut-être la disposition de l'échelle, adoptée
par Wedgwood, n'est- elle pas la meilleure
possible pour mesurer des solides allongés qui
sont plus ou moins susceptibles de se tourmenter. Pour peu qu'ils se recourbent sur leur