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DU 131tIL DE SAXE; 82 obtenus , que tout doute sur l'existence de Pagustine serait désormais inutile, cependant les caractères qu'ils lui assignent l'un et l'autre , ne paraissent ni assez nets, ni assez tranchés, pour ne pas laisser quelques doutes dans l'esprit des chimistes. Ils participent trop des propriétés de corps déjà connus, pour que l'on puisse avoir une confiance absolue dans les résultats de MM. Tromsdorf et Richter. Ce
sont sans doute ces motifs qui ont engagé M. Karsten à m'envoyer , par M. Bendheim , maintenant à Paris, des échantillons de bénit de Saxe, en m'invitant à recommencer cette analyse. Ce béril se trou v'é sims la forme de cristaux verdâtres et démi-transparens , dans une roche
granitique, mais étant peu volumineux, et assez uniformément répandus dans le granite
qui les recèle, il ne m'a pas été possible dé
les traiter isolément ; il m'a fallu broyer ensemble le bénit et le granite , et rechercher travers tous les élémens qui constituent ces deux substances , la terre nouvelle (lue les deux chimistes ont cru y reconnaître. Le Cit. Tassaert , dont les talens en chimie sont connus depuis long-terns , a bien voulu m'aider dans ce travail.
a. j'ai suivi pour cela la méthode commune employée pour l'analyse des pierres dures, c'est-à-dire, que j'en ai fait fondre 250 parties réduites en poudre fine, avec trois fois leur poids de potasse , j'ai délayé la matière dans l'eau chaude, je l'ai ensuite dissoute dans l'acide muriatique , et e fait évaporer la dissoï
83 DU 13ÉliiE DE SAXE. intion , laquelle s'est prise en gelée sur la fin de l'opération. La matière desséchée et lavée avec de l'eau a laissé une poussière blanche, qui, séchée à:Pair , pesait 182 parties. G. L'eau avec laquelle on a lavé les 182 par-
ties de résidu , traitée par le carbonate de soude, a fourni un précipité légèrement coloré , dont on a retiré cinq parties d'alumine au moyen de la potasse caustique. J'ai dissous clans l'acide muriatique affai-
bli le résidu laissé par la potasse ; j'ai évaporé la dissolution à siccité , et je l'ai délayé dans l'eau ; il a laissé un dépôt brun pesant 16 parties ; j'ai obtenu de la liqueur séparée de ce dépôt, au moyen de l'ammoniaque , un précipité composé de quatre parties
d'oxyde de fer et d'une partie d'alumine. Cette même liqueur, mêlée ensuite au carbonate de soude et chauffée légèrement, a donné 81 parties de carbonate de chaux très-blanc. J'ai traité par l'acide rnuriatique concentré , les 16 parties du dépôt brun ( c) , il est resté cinq parties et demie de silice , mêlées d'un peu d'oxyde de fer. La dissolution muriatique séparée du résidu, ayant été rapprochée par l'évaporation , et mêlée au sulfate d'ammoniaque, a formé un dépôt qui a augmenté peu-à-peu. La liqueur filtrée et évaporée de nouveau, a encore donné un dépôt, qui, ramassé avec soin et réuni au premier, pesait 15 parties, l'eau -mère ne contenait plus que da muriate d'ammoniaque. Il me restait alors à examiner les 182 parties de matière obtenues ( expérience a) ; car suivant M. Tromsdorf, , le muriate d'agustine
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