Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 149]

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Stil LA EABRICATION gangue, il a le brillant métallique, l'apparence b du fer spéculaire micacé, il s'effleurit à l'air et, salit les doigts en noir. On y trouve aussi quelques pyrites martiales ; elles sont répandues en petits cristaux dans le manganèse, le fer spathique et sa gangue. Elles sont rares dans la mona on en trouve cependant, et taane de A.rzberb, la présence du soufre dans la mine est reconnue par l'odeur de gaz hydrogène sulfuré qu'exhale la fonte de fer en fusion , lorsqu'on y jette de l'eau par-dessus. La mine de fer blanche ne donne pas d'efferquoique le fer y soit vescence avec les carbonique, et qu'il soit acides' combiné avec l'acide carbonate calcaire ; la mêlé avec beaucoup de proportion et l'union intime des différens prinde cipes peut s'opposer à l'action momentanée mine a été ces agens étrangers; mais lorsque la altérée par l'action de l'air et de l'eau, elle devient effervescente. On ne transporte aux fourneaux d'Eisenhartz que le fer spathique passé à ce dernier état ; la mine blanche est abandonnée à l'air, pendant cinquante ou soixante ans ; on enlève ensuite ce qui parait avoir éprouvé assez long-temps l'action de l'air et de l'eau, et on le transporte aux fourneaux. Pendant l'été on exploite la montagne à ciel découvert , on arrache la surface extérieure des rochers, et on obtient la mine dans l'état où elle doit être portée au fourneau; pendant l'hiver, lorsque, la Montagne est couverte de neige, on l'exploite par le moyen des galeries. La compagnie poi_sède 6o à 7o galeries placées à diffirentes hauteurs, elle emploie 260 0U

DU FER ET DE L'ACIER etc. 7,) vrierS penr arraCher le minerai et le transporter

au pied de la montagne. Les galeries sont, en parties percées dans le rocher sans aucun revêtement, en parties re-

vêtues en pierres sèches soutenues par des

,

montans et des étrissillons .de sapin ; elles sont en général humides et l'eau filtre de toutes parts; cette eau enlève quelques particules aux rochers Calcaires qu'elle rencontre , elle les dépose entre les masses de fer sphatique , produit dans les galeries abandonnées les stalactites les phis' belles et les plus variées. L'humidité entretient entre les différentes roches est, sans doute, un des moyens dont la nature se sert pour former entre des masses brutes et informes des cristallisations étrangères. La mine de fer spathique est en .roches

c'est avec la poudre à canon qu'on l'arrache du sein de la terre. Les ouvriers emploient, pour cette opération des outils et des procédés à-peu-près semblables à ceux qui sont en

usage parmi les mineurs Français. Ils cassent ensuite le minerai en très-petits morceaux, en séparent la-roehe_étràngère , et le déposent à l'ouverture des galeries.

20. Traitement des nzinerais de fer dans les Ii auts fourneaux.

A Eisenhartz la mine ne subit aùcune élabo-

ration avant d'être portée au fourneau ; elle n'est ni lavée, ni grillée, mêlée avec une autre terre qui doive se joindre à la gangue pour former un fondant; la nature a donné pour gangue à cette mine , le quartz, l'argile

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