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SUR .LA rAB R 'CATION
l'on tire de la montagne. Cette pierre est trèsréfractaire et résiste assez long-tems à l'action du feu. Tous les ans on répare ce revêtement jusqu'à quatre ou cinq pieds de hauteur ; tous les sept ans ou environ on le refait à neuf. Les soufflets ne sont pas les mêmes dans les différens fourneaux, celui qu'on estime le plus est disposé de manière à rendre le jet d'air continu. Avant de -jeter la mine au fourneau, on le remplit de quarante mesures de charbon pour le ressuyer et le bien échauffer. On charge en-
suite, en versant par le gueulard trois me-
sures de charbon et une mesure de mine. La première pèse 6o livres, et la deuxième 30o environ, et l'on. continue à jeter cette quantité respective de charbon et de mine ; il arrive quelquefois cependant que l'on jette seuleMent deux mesures de charbon pour June me-, sure de mine. L'ouvrier exercé sait reconnaître la quantité nécessaire. Le produit de la mine est de 25-à 36 livres par quintal. On coule à-peu-près toutes les quatre
heures, et l'on. retire à chaque coulage environ 1,o0c) livres ( poids de Vienne) de fer fon-
du. Pour cette opération, un ouvrier ou deux brisent, avec des ringards , le "bouchon d'argile et de charbon qui ferme le trou pratiqué au bas du creuset. La fonte coule avec le laitier sur L'aire établie devant le fourneau il se produit dans,,ce.fluide un bouillonnement:Considérable ; s"en échappe des étincelles très-Vives. Le laitier est mêlé avec la fonte, mais ,/comme beaucoup plus lOger , il se, sépare du métal :et surnage ; on jette del'eap.
DIT FER ET DE L'ACIER ,etc. 279 par-dessus. Il se refroidit pendant deux,-on trois minutes, et forme une croûte par-dessus le fer en fusion ; quatre hommes saisissent cette
croûte avec de longs crochets de fer et la séparent de la fonte ; celle-ci contient encore du laitier qui s'élève à la surface, et sera.séparé une seconde fois de la même manière.: ce qui reste après cette seconde séparation est fonte bien pure, bien débarrassée de, laitier elle forme une couche d'un pouce d'éPaiSse-ur environ ; on la laisse refroidir :penaarit une heure, on la retire ensuite' -et on la ,ca'sse
coups de masse, en m orcemix_ irréguliers, c'ee dans cet état qu'on l'envoie dans les.forges. de
la société-,d'Innenber.-b pour y, être -cdneertie en. fer ou én acier. Je crois que cette manière de'couler est'pr&féra.ble à celle qiienouSstiiVorig'en France fourneaux ont deux orifices, le preiu'lerpla-Ce au bas du creuset, le second placé ailifc14kiis
pour l'évacuation des scories»II arrive nécessairement , d'après cette disposition, o'4'que la fonte a coulé avec le laitier , ou que Ce'der:nier coulea-s-7-ecli-fonte -par l'orifice inférieur', .
selon qu'on aura fait évacuer Plus ou moins souvent les scories, selon qu'Ode feu aura' 'été plus ou moins violent , et---Patira'fait 'fondre' dans le même temps une quaittlié pleoUnroins grande de minerai. Cet inconVénienen'arrive pas, dans les fourneaux d'Eisenhartz. :"la fonte 'ef':fe laitier coulant ensemble sitr une grande surface, le laitier, plus léger, 's'élève sur-le-champ et se sépare du métal. Cette disposition présente un autre avantage ; la .fonte restant toujours recouverte de laitiers dans le creuset, elle ne
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