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SUR LA MANIiRE D'EXTRAIRE
l'ouvrier ait la précaution de laver avec soin le madrier et les bords du bateau, ainsi que ses pieds -et ses mains, et les manches des outils ou instrurnens dont il doit faire usage. 39. On sent que, par une suite de procédés semblables à ceux que je viens de décrire, on peut extraire la tourbe d'un terrain quelconque, «-luelle que soit son étendue , la manipuler tou ours à pied-d'céuvre avec intelligence et économie, et éviter toute main-d'oeuvre inutile, toute perte de teins. 4D. Lorsque le canal est suffisamment élargi par l'effet du tourbage , on remplace le batelet par un bateau qui, ayant plus d'assiette, si je puis m'exprimer ainsi, rend le madrier moins vacillant, et facilite l'extraction de la tourbe à la drague. Dans quelques endroits, on substitue au bateau un radeau très- simple, de vingt- cinq trente pieds (81 à 97 décimètres) de longueur , sur lequel pose un des bout du madrier. ( Voyez un aperçu de ce radeau fig. 9 et Io.) Dans les grands ateliers, ce radeau est préférable au bateau ; parce que, à raison de son étendue, il n'a presque point de mobilité lorsqu'il est arrêté par ses deux extrémités, et qu'il n'est pas nécessaire de le déplacer aussi souvent.
I.)s l'instant où la largeur du canal est
parvenue à environ vingt-deux pieds ( 71 décimètres ) , on peut, sans inconvénient, multiplier les ateliers, et en établir sur les deux rives. Le cheminement des bateaux étant libre dans le milieu du canal, on n'est point exposé
ET DE PREPARER LA TOURBE , etc.
à aucune perte de teins, à aucune double d'oeuvre.
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Si, par oubli, par inadvertance , ou, par quelque autre cause, on a négligé d'extraire en entier le lit de tourbe , lors du premief travail on est toujours à teins à y revenir eteà'e±ploiter ce qui reste ; mais il en résulte uneniiginèntation de main-d'oeuvre, par conséqiient';' Un surcroît de dépense ; parce qu'il estiléceSsaire de déposer d'abord dans un bateau la tonrbe extraite à la drague, de conduire ënsuité le bateau >à: pied-d'oeuvre prés de l'atelier, jeter la: tourbe dans le baquet pour fêtreeede ' nipuléK L'es bateaux oulàtelets dont bir se:sert pour draguer en pleine eau, ont un tia's près de leur longueur à-l'aval.- et à l'aindiit, des planches ou banquettes, sur lesqUelles l'ouvrier se pose deboufj pour draguer. Ces banquettes , clouées, onifixées solidement de:'
toute autre manière, lutt3i)ému au-dessous dei4, bords des bateaux, soniiirtéiSées, madriers destinés au mêMe-usage (n0 ét Le dragueur doit les laver avec soin; ,pe),iir être moins exposé à glisser. Ce qui précède fait suffisamment ecitinaître l'exploitation et l'espèce de tourbage; ilue m'étais .proposé de décrire.IJ me reste.-désigner les parties die icettehexploita.tionqpi
pourraient être adoptées dans le départeinent de la Somme. Mais, avant tout, je hasardertotrbe aiiquelques conjectures sur la formation de la Folume