Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
466
SUR L'ORIGINE DE DIVERSES MASSES
bustibles ; mais alors il ne peut se forger ni à chaud ni à froid. Cette malléabilité est aussi remarquable , non-seuleniént dans les maSSeS' de l'Amérique méridionale et d'Aken , mais aussi dans celles -d'Eichstiedt et d'Agram. On pourrait Se-foncier si ées deux dernières circonstances 'pour nier , en gOn.éral , que ces Magses-alen e e dans un état' de fusiOn ; mais puisque tout prOuve , d'ailleurs., qu'elles ont subi l'action'ildIeu, on peut croire que Cette espèce de fifedri_sans préjudice'de: la malléafeu ordibilité , qui serair,impossible à un' au moyen opérée par -la "n'attire naire , a -été' bit ,Let probablement d'un feu..beancbup`plus avec le secourS'.del'électricité.'Là, croûte d'un d'Eichsfer ductile et malléable , dont', laRriagSe , , la évidemment tdt est enveloppée, prouve possibilité d'une-semblable fusions. XII. Preuves que ces masses iiitpoint été fbrmées par'? incendie d'une foret ou d'une couche de houille. Les mêmes raisims qui militent contre l'origine artificielle de ces niasses, trouvent aussi qu'elles ne sent point formées par l'incendie d'une forêt ou d'une couche de Charbon de - terre. D'ailleurs',,' cette opinion paroitra bien invraisemblable si on fait réflexion que ces grandes Masses Ont été trouvées dans des lieux
DE FER NATIF, etc. 467 mines de fer qui sont dans le voisinage, mais plus haut, sur une montagne schisteuse. Celle d'Amérique est dans un pays on l'on ne dé-
couvre, à une grande distance, ni mines de fer, ni montagnes , ni même aucune pierre autre que la craie, dont le terrain est composé. On ne voit pas non plus, dans le gissement de celle d'Aken , de circonstance favorable à l'aggrégation d'une si grande quantité de fer.
Enfin, si l'incendie d'une forêt ou d'une mine de houille eût produit, par la fusion, d'aussi grosses masses de fer , comment n'en
trouverait-on pas aux environs d'autres égales, ou plusieurs plus petites ; etpourquoi seraientelles isolées, comme les,,observations font présumer qu'elles le sont en effet?
.
il ne pouvait .'se réunir, 'dans un espace borné, une quantité de fer a&iissi considérable 'que ces masses l'auroient exigé, Car la masse -cle-Sibérie ne se trouve point sous les gîtes de
s. XIII. Preuves que ces masses ne sont point d'origine volcanique.
Il nous reste- encore à démontrer que ces masses ne sont point d'origine volcanique. Nous' citerons pour preuves 10. Leur ressemblance avec celles des globes de feu. 20. La demi-transparence de la pierre contenue dansfia masse sibérienne , et son mélange très-égal avec le fer,, sans, être,incorporée avec ce dernier, ni convertie avec Fiji en scorie , que. çela. auroit dû arriver dans une fusion occasionnée par le feu des volcans encore plus queAlgipsjont autre cas.
3. Ni le fer ._ni la, pierre contenue dans
ces masses, n'ont pu se fondre par l'action du
Gga