Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
etc. être utiles aux arts. La différence des parties
66
SABLE EERB.ÙGINEUX
constituantes des deux portions qui les composent presque tous, prouve qu'il faut bien se garder, pour les recueillir, d'employer la force de l'aimant, puisqu'on se priverait ainsi de la portion la plus utile ou la plus digne de curiosité. On ne devrait employer ce moyen que dans le cas où on destinerait des sables de cette espèce à alimenter de hauts fourneaux; mais cette pratique serait trop coûteuse ; elle est d'ailleurs trop minutieuse pour qu'on l'adopte dans les travaux de la métallurgie. Il paraît même qu'elle serait inutile si l'on avait des sables de l'espèce de celui de Saint-Quay
qui a donné de bon fer, malgré là forte proportion d'oxyde de titane qu'il renferme.
Ce dernier est, comme on le voit, assez sem-
67
ANALYSE D.E quelques> Substances minérales. Par M. BERG Da A rr N.
,InaIyse du Pechstein d'A'uvergne (1). dl. CENT grains, réduits en poudre et calcinés pendant une demi-heure, ont perdu 7 grains la couleur a passé du gris au rouge de brique. La Calcination continuée une demi-heure de plus
blable à celui de Nlenakan. (i) Le pedistein (pierre de poix) analysé, était vert d'olive; il était éclatant , d'un éclat -vitreux tirant sur le résineux ; sa cassure principale. était schisteuse ; la transversale était inégale il était translucide ; sa dureté allait jusqu'à lui faire donner quelques étincelles par le choc du briquet sa petarneur spécifique 2,4o. Au chalumeau il fondait aisément en un émail blanc après s'être boursoufflé. Il contenait un grand nombre, de cristaux de feld-spath blancs, translucides, et de beaucoup d'éclat. Ce pechstein se trouve au mont Cantal, dans le départe-; ment de ce nom, au pied du Puy-Griou , sur la route de Murat à Aurillac , avant d'arriver au_ village des Chases. On ne le trouVe pas, il est vrai, dans son gisement primordial, mais en fragmens répandus
dans un champ : on y a fait creuser, et on en a déterré de gros blocs; mais on ne pourrait non plus assurer que ces blocs étaient dans leur gîte. A en juger par l'inspection du sol environnant , qu'un ravin profond met à même d'observer , je crois que ces fragmeris appartiennent à une couche particulière du porphyre très-vraisemblablement volcanique , qui constitue cette partie. .du
E