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ANALYSE
n'a pas donné une perte plus considérable, et la couleur est restée la même. La masse en poudre s'était aglu.tinée et jouissait de quelque adhérence. ..
DE QUELQUES SUBSTANCES NIIN.Ù11 ALES.
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gent , avec zoo grains de potasse caustique, à laquelle on a ajouté un peu d'eau. On n'a d'abord
donné qu'une chaleur modérée , jusqu'à ce que _l'eau fût évaporée : la masse était alors
Le pechstein d'Auvergne diffère de celui de Saxe analysa
par M. Klaproth , en ce que celui-ci a perdu o,o85 de son poids, .et s'est vitrifié par une calcination d'une demi-heure. L'analyse répétée sur deux variétés du pechstein de Saxe, dont l'une était celle analysée par M. Klaproth , a donné o,o8 de perte et le même phénomène de 'vitrification.
B. Cent grains du même minéral bien pulvérisé ont été traités , dans un creuset d'arCantal. La pâte de ce porphyre offre des variétés très-dissemblables ; tantôt elle s'approche de la nature du basalte, tantôt de celle du klingstein , mais elle paraît le plus ordinairement approcher de la nature du feld-spath compact : la variété qui forme notre pechstein se distingue sur-tout par la quantité d'eau de composition qu'elle renferme. Ce pechstein est vraisemblablement d'origine volcanique ; il fait vartie d'un porphyre qui a une pareille origine : et quand bien même les fragmens troués seraient adventifs dans cet endroit , on doit observer qu'à plus -de trois lieues à la ronde , il n'y a que des produits volcaniques. Ainsi, dans tous les Ces , il est très- vraisemblable , qu'il est lui. même un semblable produit. C'est une lave vitreuse et pétro-siliceuse de Dolomieu. Le pechstein analysé par M. Klaproth, vient de la mort. tagne de Gersebach , entre Freyberg et Meissen , en Saxe. Voici la description que Klaproth donne .de l'échantillon analysé : sa couleur était jaunâtre, tirant sur le vert d'olive : il était brillant , d'un éclat de poix sa cassure était imparfaitement concoïde , passant à l'écailleuse : il était translucide; sa pesanteur 2,645 : on peut voir, dans le Cabinet des mines, collection d'après la méthode de Werner, n°. 135 un échantillon de cette variété.
Le pechstein de Gersebach forme la partie supérieure d'une montagne primitive , ou plutôt de quelques-unes des
montagnes primitives qui bordent la vallée de la Triebisch: il est mélangé avec un porphyre à base de feld-spath compacte,
ainsi qu'on peut le voir au n.. 543 de la collection citée : il alterne avec des couches du même porphyre, dont on voit un
échantillon , n.. 541. Ce porphyre, qui contient des grains de quartz, des boules d'une substance analogue, est de formation primitive, car, en un grand nombre d'endroits dela vallée de Gersebach , on voit son passage à cette sorte de granite composée de feld-spath et d'amphibole, que M. Werner nornme siéni te , (n.s. 551 , 552) : on le voit mélangé avec cette substance de la manière la plus distincte, auprès du pont de Meisner : un peu plus loin, à H alsbrucke , il ( c'està-dire , un porphyre identique , n.. 539 ) alterne avec le gneis , et est traversé par des filons métalliques ainsi ce porphyre est de formation primitive. Le pechstezn ou pechstein porphyre , qui est en couches dans ces montagnes porphyriques , appartient à la même formation; il a une origine analogue à celle des granites, des gneis (i) , etc. et est ainsi très-vraisemblablement un produit de la voie humide. Voilà donc deux substances minérales , deux pechsteins qui ont presque tous les mêmes caractères physiques et chimiques, qui sont à-peu-près composés des mêmes principes; ce sont deux minéraux de la même espèce, ce sont deux pechsteins ; et cependant l'un a été formé dans une dissolution ignée, tandis que l'autre serait un produit de la voie Lurnide. Si cela paraît extraordinaire, il ne le sera pas moins
de voir un. produit du feu contenir 7 pour 100 d'eau de composition et cependant, je le répète , il est très-vraisem-
blable que le pechstein du Cantal est d'origine volcanique. J. F. Daubuisson. (1) La seule objection est: Le porphyre n.. 531? et 541 , ont-ils
sinêtne origine 3
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