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OPRATIONS QUI S'EXi:CUTENT
C. Conversion da plomb en litharge , et séparation de l'argent. On peut mettre le feu dans la chauffe immédiatement après que le fourneau a été chargé. Les faiseurs de feu sont les premiers rendus
à l'atelier. Ils entretiennent le feu avec des
fagots de bois on de genêt, mais de préférence avec les premiers; ils jettent aussi par fois dans la chauffe du petit rondin ou du bois fendu-, pour hker la fusion du métal , après quoi ils ne doivent plus en faire usage.' L'activité du feu est réglée de manière à ce que les barres supérieures de plomb commencent à couler vers la fin. de la première heure. On jette alors le combustible dans la chauffe par plus longs intervalles , et seulement lorsque l'intérieur du fourneau n'est plus que trèsfaiblement éclairé.
Les affineurs restent en repos pendant les
six à sept premières heures qui suivent la mise en feu , c'est-à-dire , jusqu'à ce que tout le
plomb soit 4eu-près fondu , et que le fbin
qui 'supportait les barres, soit venu nager à la Surface du bain, où il se charbonne promptenient. Le chef observe les soupiraux destinés à don-
ner issue aux évaporations de la maçonnerie. et des cendres , et dispose la buse aussitôt que les vapeurs s'y manifestent. Il la place d'abord presqu'horizontalement , et donne une trèsfaible inclinaison au clapin (ou papillon) qui est aju.sté à son extrémité , et dont le but est d'opérer la dispersion du vent sur une portion
À LA FONDERIE DE FOULLAOUEN.
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seulement de la superficie du bain, et de dé.: terminer ainsi dans la niasse un Mouvementqui soumette sans cesse de nouvelles surfaces à son action. ( Voyez pour la disposition de la buse et du clapin , la pl. XI , et son explication (11.'. , 15 et i6) (1). La buse est portée sur un petit mur à sec formé de briques, dont on fait varier l'éléva-
tion à volonté ; elle pose à sa naissance sur une limande fourchue (n.°. 17, pl. XI) qui peut être -aussi élevée ou abaissée avec des cales. Ces dispositions terminées , le chef donne à la trompe l'affluence d'eau qu'elle doit conserver pendant tout le cours de l'opération (2). se munit d'un long ciseau ( ne. 19) , à l'extré-
Formation des écumages.
mité duquel il pique un rouable de bois (ne. 20 ) ,
et attire par le passage , hors du fourneau , les crasses amassées pendant la fusion du plomb, et le foin qui surnage. Il a près de lui une provision de rouables pour remplacer ceux qui ont été brûlés. La chauffe doit être alimentée de manière que le bain de métal soit constamment éclairs pendant cette première opération, et celle qui doit suivre. Le chef et l'aide (que nous désignerons souvent par le nom d' teneurs , qui leur est comman ) travaillent alternativement. .Ils ont tiré les premiers écumages en une heure de travail, (I) Dans les premiers instans le papillon est incliné de manière que le point inférieur du cercle qu'il' forme , soit à 8 centimètres de la verticale abaissée du soinmet. (2.) Voyez pour la quantité d'eau qui est consommée dal/5
1a trompe, le n.. 91 du Journal des Mines.
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Premiers écumages.