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A LA FOI,IPLIIIE DE POULLAOUEN.
01.11.ATIONS QUI S'EXCUTENT
L'aide affineur guette le moment où l'éclair s'opère , et détourne aussitôt la buse de l'intérieur du fourneau, tandis que le chef bouche la rigole du passage avec des cendres, et que les _faiseurs de feu ajustent à l'ouverture (
pl. X) ménagée en face de la chauffe , une gouttière de fer blanc, au moyen de laquelle ils introduisent de l'eau dans l'intérieur du fourneau, afin d'accélérer le refroidissement de l'argent (1).,
.Le chef introduit le ciseau, no. 19 (pi. XI) sous le plateau d'argent , lorsqu'il est entièrement solidifié , et s'en sert comme d'un levier pour le détacher de la coupelle. L'aide, muni du crochet ( no. 18 ) , le tire ensuite hors da fourneau en le faisant rouler de champ dans. la rigole. Les faiseurs de feu le nettoient et le por-
tent au laboratoire du raffinage, où son poids est soigneusement enregistré. Les parois de la cheminée et de l'ouverture de la buse, sont tapissées d'oxyde de plomb vaporisé pendant l'affinage. On y trouve souvent d'assez beau massicot:
D. Cassage de la coztpelle.
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Le cassage de la coupelle s'opère communément aussisôt que le refroidissement du fourneau le permet (1). Le Chapeau- est enlevé à -
quatre pieds du bord du foui-neau. Le chef et l'aide réunissent aux dern2ères litharges celles qui sont demeurées sur la coupelle ; ils
emploient ensuite la masse n°. 23, le pic n". 24, et la pelle n'422 , ( voyez la pl. Xi pour briser
hi coupelle, en soulever les fragmens , et les Mettre hors du fourneau par le passage qui a été préalablement vidé. Les cendres qui n'ont point été imbibées de litharges , sont recueillies à part et portées au bdtiment des cendres. 3°. Raffinage de l'argent. (Voyez le dessin
duiburneau, planche X, fig. io, 11 , et i3, et ta description).
L'inspecteur de la fonderie préside au raffinage. Le travail est confié au commis chargé d'essayer les différens produits.
Le plateau d'argent obtenu dans l'affinage, n'a point été porte au titre qu'il doit avoir pour être reçu .dans le commerce ou à la monnaie.
Une partie de la litharge fo. rmée dans l'affi-
On lui fait éprouver un raffinage dans une petite coupelle ; le plomb qui y est encore
niqué assez de solidité pour qu'il devienne nécessaire de les briser sur place avant de les enlever.
l'argent qui a passe: ai raffinage avant de le
nage, a pénétré les cendres de la coupelle à une certaine profondeur , et leur a commu-
(1) On doit faire glisser l'eau sur la coupelle pour qu'elle n'arrive pas toute froide sic le mélal.
allié , disparaît par la vaporisation ou son. bibition dans les cendres, de manière à laisser l'argent à plus de ii deniers 20 grains de fin. Presque partout on refond dans un creuset (1) On Mie ce refroidissement avec le vent des trompes , lorsque les affinages doivent se succéder rapidement.