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OPE' ATIONS QUI S'EXiCUTENT
Litharges Le travail se continue sans changemens riopures.tables pendant l'écoulement des litharges pures. On diminué à certains intervalles du clapin de la buse , de manière que la pro-
longation du plan dans lequel il se trouve,
touche la surface du bain de métal à 18 pouces ou 2 pieds du bord. Le chef, muni du long ciseau , n. 21 (pi. XI) , coupe .les parties de la coupelle, et les litharges solidifiées dans le voisinage de la buse , lorsqu'elles nuisent à la libre dispersion du vent. La buse n'est point précisément dirigée vers
le centre du fourneau. Elle doit avoir une légère dérivation du côté opposé à la chauffe, pour que le vent imprime aux litharges , le long des bords de la coupelle , un mouvement circulaire qui les amène successivement au passage, où la plus grande partie s'arrête de préférence, à raison de l'écoulement qui s'y opère, et de la diminution de fluidité causée par la moins haute température de cette partie
du fourneau. Le surplus suit sa marche en s'étendant vers la chauffe , pour* y recevoir un plus fort coup de feu , et de là vers la buse, d'où le vent le reporte au passage. La litharge
coule sur le pavé de l'atelier en sortant de la rigole du passage. Les faiseurs defeu l'enlèvent par intervalles , et en forment un meulon près du fourneau. Dernières A la 38 ou 40e. heure du travail, à partir, de Mharges. mise en feu, le bai est baissé de manière la m - à ne pas avoir plus de 3 ou 4 pieds de diamètre
et il est à observer que le fond de la coupelle sur lequel il repose, est extrêmement évasé. La quantité de plomb qui reste unie à l'ar-
A LA FONDERIE DE POULEAOUEN.
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gent, ne doit plus fournir que 5 à 600 livres de litharge , qui sont toujours enrichies par leur
grand nombre de points de contact avec l'argent:: . On les recueille à part pour les passer au four-peau à manche avec les premières litharges. On pousse le feu de manière que le bain soit à- peu - près constamment bien éclairé, dans le teins que les dernières litharges se forment. On l'augmente ensuite progressivement à mesure que leur écoulement devient moins abondant. Le vent doit légèrement glisser sur les parois de la coupelle avant de s'étendre sur le
bain qui s'abaisse de plus en plus. A une certaine époque, l'écoulement cesse tout-à-fait et le bain n'est plus couvert que d'une pellicule de litharge. La surface, du métal acquiert vers ses bords une convexité qui devient de plus en plus sensible , et qui arrivée à un certain point, détermine enfin la rupture du voile dont est couvert le bain, et sa disparition instantanée vers les bords (1). Ce pliénomèn.e , que les affineurs appellent L'éclair, indique le terme de l'opération (2). _,-
Il paraît que l'adhésion des parties de la litharge entre elles , une fois rompue par l'extension de la sorte d'enveloppe qu'elles forment sur le bain, les porte à eaccumuler avec une extrême promptitude vers les bords. Ce qui est encore favorisé par le peu de tendance que la litharge a à mouiller l'argent, et par l'extrême facilité avec laquelle elle s'imbibe dans la coupelle. La température sur le pontcle la chauffe, au moment de l'éclair , doit être d'environ 700 degrés du thermomètre de Réaumur. (Voyez nos expériences rapportées dans le ie. tome de ce Journal, page 272).