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SUR UN YOY.A.et de roches roulées, souvent remarquables pae leur énorme volume. La vallée de Bagnères 2.5e
est elle-même encombrée à lune grande hauteur. Sa large embouchure s'étant trouvée barrée par une chaîne de collines, les débris s'y sont accumulés, et ont formé un plateau élevé qui est ici comme le premier degré des montagnes. La Garonne traverse ce plateàu en s'enfonçant de 6O à 70 mètres entre l'amas des masses roulées, et les escarpemens qui bordent la vallée : elle s'en échappe du côté de l'Ouest par une échancrure très-profonde. L'effet de ses eaux rapides ensuite se borne simplement à, maintenir un lit constant à travers les dépres-
sions des hautes plaines qu'elle parcourt vers le Nord. D'ailleurs les sables, les graviers et les petits galets qu'elle charie , n'ont pas plus de rapport avec les masses énormes du sol de rem'lissage qu'elle traverse, que le volume de ses eaux n'en a avec l'immense surface et la hauteur des terrains qui sont composés de ces débris de la chaîne. Les blocs, dont les dimensions augmentent à mesure qu'on se rapproche des montagnes, ont à leur lisière jusque à un mètre et demi dans chaque dimension. Avant d'arriver à Bagnères , on a déjà observé dans l'étendue de 3 in.yriamètres , presque toute la suite des roches qui entrent dans la composition des Pyrénées. La vallée est bordée par deux énormes dépendances qui descendent perpendiculairement du faîte de la chaîne. La continuité immédiate de ces masses de mon-
tagnes est interrompue par des gorges transversales. Les couches sont ou verticales ou fortement inclinées dans un sens ou dans l'autre,
L.A:-MALADETTA
, etc.
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et généralement dirigées comme cette partie de
la chaîne , c'est-à-dire, à l'Ouest-nord-ouest. Elles encaissent par conséquent les vallées transversales , et y présentent presque toujours des,
inclinaisons contraires. Souvent aussi dans les escarpemens qui offrent la branche des couches, on les voit contournées ou plissées en zigzac sans qu'au reste l'inclinaison générale en soit très- altérée. Quelquefois les mêmes escarpemens offrent d'immenses chevrons emboîtés dans la coupe suivant une ligne à-peu-près ver-
ticale. Lorsque les plis ou les chevrons sont très-aigus , la roche est rompue, et c'est une matière étrangère, ordinairement le calcaire spathique, qui en. remplissant les espaces vides,
a en quelque sorte ressoudé la masse. Enfin, pour peindre la disposition des masses et des couches, par une hypothèse déjà employée par
M. R amond, on dirait qu'un froissement agissant perpendiculairement à la direction de la chaîne,
a refoulé ici un sol élevé composé de couches horizontales , et l'a forcé de ge rompre en grau.' des pièces , qui sont restées sur la tranche. Les premières hauteurs de la lisière de cette
partie de la chaîne, sont composées de cou-
ches calcaires assez épaisses , qui, quoique con-
tournées et comme culbutées, ne présentent -que des inclinaisons moyennes vers le Nord. Le calcaire est compact, gris ou bIanchetre quelquefois caverneux, et sali de terre jaune.
Il contient des débris de corps marins, plus 'nombreux dans les premières masses isolées qu'on voit sa'llir du sol de remplissage. On entre bientôt après dans le sol primordial, qui s'étend en larzeur à plus de 4 myria.-
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