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SUR UN VOYAGE mètres du faîte de la chaîne. Au-delà de Loures, on rencontre des roches de calcaire argilo schisteux; il est gris veiné de blanc, à feui[lets min ces. 254
La partie calcaire y est compacte, ou à grains très-fins
,
et forme les sept huitièmes de la
masse. Cette roche reparaît plusieurs fois sur les hauteurs avec de très-grandes variations de couleur et de contexture. Dans la plus remarquable de ces variétés, le schiste argileux est verdâtre, et disséminé en plaques contournées, 'qui divisent imparfaitement et en feuillets très-
épais, la pierre calcaire devenue d'un rouge de sang.
Les roches argilo-schisteuses et feuilletées Ton.schieftr) leur succèdent, après avoir alterné avec elles. Viennent ensuite les couches schiste-Uses micacées auxquelles on arrive par
un passage insensible. Puis après les roches granitiques sChisteuses , les granites veinés et le
granite vif, de couleur grise , à grains de quartz gris, de feld-spatti blanc et de mica -brun. Il est en masses indistinctes, et reçoit l'adossement presque vertical des couches précédentes. Le même ordre recommence ensuite à trois ou quatre reprises jusqu'au centre de la
chaîne, et cela dans un sens tantôt inverse et
tantôt semblable. Les roches argilo-schisleuses
constituent à-peu-près les trois quarts de la
'masse des montagnes ; aussi rencontre - t -on toutes leurs variétés depuis l'ardoise tendre , argentée et à feuillets minces, jusqu'au schiste terreux simplement esquilleux , et depuis le schiste siliceux jusqu'au schiste carburé , au schiste clorite et au schiste, calcaire. La moyenne de quatorze observations baro-.
A LA MALADETTA, etc.
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mètriques faites en six jours, et calculées sur les observations correspondantes faites à Tarbes
par M. Dang-os , qui a eu la bonté de me les communiquer, porte la hauteur absolue deBagnères- de-Luchon à 61o. ( 313'. ) , en supposant celle de Tarbes de 320m. (164t ) Il faut s'arrêter à Bagnères afin d'y prendra les guides et les vivres nécessaires pour pénétrer plus avant dans les montagnes. Notre marche fut ainsi réglée. La première journée fut destinée à franchir le port de Vénasque pour aller passer la nuit dans les bois qui sont au pied de la Maladetta. Nous espérâmes que la seconde serait suffisante pour approcher de sa cime et en descendre. La troisième on devait revenir à Bagnères. En sortant de Bagnèrés on remonte par le fond de la vallée vers la chaîne des limites qui
n'est plus qu'a im myriamètre. On laisse à gauche sur les hauteurs la jolie cascadé de
Montauban qui n'a que .30 mètres d'élévation. Elle se précipite au milieu de roches schisteuses micacées, tendres, remarquables par leur pas:sage aux roches argileuses, ainsi que par la division prismatique de leurs feuillets. Leurs couches minces sont contournées en grand, et
deviennentrIorizontales en plusieurs parties des escarpemens. Les montagnes qu'on laisse à droite de l'autre côté de la vallée, sont au contraire granitiques, sans aucune apparence de stratification et en blocs indéterminés de moyenne grandeur. Ce granite est semblable à celui qu'on a déjà rencontré près de Cierp.
-Il porte cependant de, plus quelques petits cris, taux disséminés. de tourra.a.' line. zioire.
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