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A LA MALADETTA, etc. 279 Pyrénées. J'ajouterai Main tenant que l'observation de Réanamr s'appuie. de la mienne, pour prouver que les différences absolue S ne portent point sur une erreur dans la détermination de la hauteur de Tarbes , -comme on l'a cru d'abord. Je serais d'alitant plus porté à le croire , que plusieurs donnés de l'Observatoire de Marseilledont j'ai fait usage tendent Constat, b ment à augmenter de 20 'Mètres la hauteur de cette station. Quoi qu'il en soit, l'idée générale qu'on peut se former des dimensions respectives des deux montagnes qui dominent .1a cliaîne'des Pyrénées , c'est que l'une et l'antre ont , à -peu de chose près , 33o0m. et qu'elles te diffèrent entre
SUR LrIg voY.A.6
-1a. Maladetta avec celle du Mont-Perdu. Celleci conclue de la même manière, d'après les observations de M. Ramond , donne les différences suivantes en plus : savoir, par la simple diffé), par la mérence des logarithmes 35m. (
thode de Trembley 8e.
et par celle de
d'après la moyen.(421)' Deluc 8m. ( 9'. ). D'où suit, Mont-Perdu surpasse la Maladetta ne , que le de 47m. (4.). Il aurait au contraire 2 mètres de moins , d'après l'observation de Marseille,
si toutefijis on veut encore s'en servir comme ternie de comparaison.
.
Sans avoir ici la prétention d'élever une mon-
tagne an niveau d'une autre , j'observe qu'il peut y avoir deux sources d'erreur dans la dé-
termination de la hauteur de la Maladetta; car d'abord, par une illusion dont l'habitude des montagnes ne préserve pas toujours, je puis m'être trompé en fixant seulement 4 29-, l'élévation de la dernière pyramide , et de plus tes variations barométriques entre midi et trois heures à Tarbes, n'ont peut-être pas suivi' le rapport arithmétique que Suppose la moyenne. En dernière analyse, s'il y a erreur, la probabilité est que le résultat obtenu pourrait être un peu trop faible. D'après MM. Reboul et Vidai, la Maladetta aurait 177m.. de plus au-dessus .de Tarbes. Mais
j'observerai d'abord que leur mesure n'est
qu'une estime, et qu'ensuite la mienne est d'accord non-seulement avec celle de M. Ramond, qui donne une différence en moins de 131m. pour
ie Mont-Perdu, mais encore avec toutes celles qui ont été répétées à l'aide du baromètre, sur les montagnes moins élevées de cette partie des
elles que de 4o à 5e mètres an plusc'est-à-
'
clive, dans la même proportion que le Mont-
' Blanc et le Mont-Rose qui coinmandent la chaîne
des Alpes. La supériorité constatée du MontPerdu met le complément à l'intérêt qu'il pré-
-sente par la masse immense de se's couches calcaires coquillères , et leur position verticale sur la tranche , .an centre de la chaîne et à une si grande élévation. D'une autre part, l'infériorité
de la Maladetta détruit l'opinion qui attribuait aux roches primitives, la prérogative constante de dominer de beaucoup toutes les autres espèces de roches dans les grandes chaînes de montagnes. Il ne leur resterait donc que celle d'en occuper le centre, quelle que soit d'ailleurs la position du faîte continu qui sépare les deux versants. Ce qu'on peut voir dans le trajet des Pyrénées pour aller à la Maladetta , étant conforme à ce qu'on observe dans toute la chaîne , je saisirai