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n. UN VOYAGE, Cd,
creuser, ou de remplir. Or si elles 'tendent à creuser, ce qui n'est pas, elles ne sauraient remplir, et elles n'ont point formé le sol de rem-
plissage dans lequel elles sont enfoncées. Mais, d'une autre part, si leur action au contraire est
de remplir, il est évident qu'elles n'ont point excavé les vallées dans lesquelles elles coulent maintenant, et que par conséquent elles n'ont pu former les collines et les hautes ,plaines qui
dominent ces vallées. Ici connue dans les Alpes, au reste , on est conduit à présumer que des masses d'eau très-considérables sont autrefois descendues des montagnes, les ont déblayées et
ont étendu leurs débris dans les parties infé-
rieures. Je ne suivrai pas plus loin ces conjectures ; car il faut se garder de façonner le globe à propos d'une montagne ou d'une vallée; mais je ferai remarquer que s'il reste beaucoup à dési-
rer, relativement à la structure de la terre, c'est qu'une étude qui embrasse une surface aussi peu relative à nos facultés , doit nécessairement avancer avec une extrême lenteur,
sur-tout quand c'est le hasard qui lui procure de teins en tems quelques observateurs. Aussi aurait-on vraiment tort de se plaindre de ce qu'an lieu d'avoir une chronologie exacte et une histoire sévère des époques de la nature, nous sortions à peine des terns où l'on n'en avait que la fable.
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CONJECTURES Su jz quelques points de la Théorie métallurgique. Par M. F. CALMELET, élève des mines.
E grillage de la galène a pour but de vaporiser les matières volatiles qui minérelisent le plomb. Une portion de soufre et d'antimoine s'échappe en effet , mais en même - teins le plomb et l'antimoine respnt s'oxydent; une partie du soufre s'acidifie , et le résultat de
cette opération est un sulfate sulfuré des
deux métaux qui, par la facilité qu'on aurait à séparer uniquement le sulfate du sulfure , ,éianow de ces être regardé reardé comme deux. composés. Voici coniment le grillage opère ee. changement. La chaleur dont on environne les morceaux de minerai , écarte leurs molécules_ et vaporise du soufre. Cette quantité de soufre volatilisée itaitAoujours en progression Uniformément décroissante ( dans des teins égauX ) , si
la température n'allait en augmentant. Mais quoique la masse de Calorique aille en. croissant, il est probable qu'elle ne compense pas l'augmentation d'une force qui agit dans un
sens contraire, qui défend , pour ainsi dire, les principes volatils contre le calorique qui tend à les', dissiper. Cette augmentation de force a pour cause l'accroissement relatif des principes .fixes dans leur niasse chimique. Ce
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