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EX141IIENCES FAITES EN" GRAND
précédemment, se manifestèrent ; le bouillonnement fut plus considérable, et la flamme qui sortait de la cheminée fut plus claire. Deux heures après le commencement de l'opération , on remit de l'eau dans la cornue. Vers la quatrième heure, la fonte commença à s'épaissir, et à la fin de cette même heure, elle nous présenta les caractères du fer affiné, et nous crûmes l'opération finie. Cependant, nous trou'crames le grain de ce fer plus fin que celui du r travaillé dans l'essai précédent, et la masse était °criblée de petites bulles. Nous la livrâmes à l'affineur, qui la traita Comme la précédente ; mais quel fut notre
étonnement, lorsque nous vîmes qu'elle se
comportait au feu d'affinage pire que la fonte la plus difficile à affiner : elle exigea beaucoup plus de travail et une heure de plus de teins.
Ayant essayé un échantillon tel qu'il était sorti du fourneau à réverbère , je trouvai qu'il contenait une plus grande quantité d'oxygène. L'expérience m'avait déjà appris qu'une demi-
livre de fonte grise, traitée dans une cornue avec quatre onces de charbon ( purgé de gaz acide carbonique ) , avait donné 32 pouces cubes de gaz acide carbonique. Une quantité
égale de fonte blanche avait donné 165 pouces cubes du même air. Quatre onces de la fonte, qu'on venait de sortir du fourneau à réverbère, mêlées à deux onces de charbon , donnèrent 96 pouces ; ainsi, pour la demi-livre, 192.
D'on l'on conclut que le rapport entre les
Stia»E LA FONTE , etc.
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quantités d'oxygène contenues dans ces différentes sortes de fonte, était : Pour le fer suraffiné avec l'eau en 19 vapeurs 165 La fonte ordinaire blanche. . La fonte grise. 96 (r)...
..
Je donne au fer, provenant de l'essai dont nous venons de parler, l'épithète de suraffiné (2), car je pense qu'il s'est formé ainsi qu'il
suit : l'eau en vapeurs s'est décomposée et a détruit le carbure, comme le fait l'air atmosphérique dans l'affinage ordinaire ; mais en. même-tems cette eau a communiqué au fer une si grande quantité d'oxygène, que, dans l'affinage, il a fallu non-seulement séparer les sco-
ries, mais encore désoxyder le métal. Cette expérience confirme en outre la propriété qu'a le fer de s'oxyder à différens degrés.
Si cet essai n'a rien produit d'avantageux
pour la pratique, il ne nous a pas moins do' nné cuelques nouvelles lumières sur les propriétés Le la fonte. (i) Peut-être y a-t-il ici 'une faute d'impression; ce nombre ne coïncide pas avec celui (32) de la page précédente. (2) Ou surchargé d'oxygène.