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Eird.RIENCES FAITES EN GRAND
tems une assez grande quantité de scories;
SUR DE LA FONTE
etc.
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qu'on ne put cependant enlever, -vu la consis-
tance -isqueuse que prenait actuellement la fonte. De plus, comme on remuait souvent
ment, fut la raison de leur séparation du reste de la masse ; mais sitôt que l'air commença à agir, elles furent détruites.
cette fonte, afin de présenter une nouvelle sur-
Second Essai, leteu duiburneau étant secondd
face à l'air, les scories se mêloient avec elle, Au bout de cinq heures, elle n'était plus fluide et partit affinée. Elle avait perdu sa couleur grise et sa finesse de Grain. elle était blanche, tà.3
gros grains ; se montrait plus malléable, sans
cependant pouvoir être forgée. L'affineur la porta clans son .foyer ordinaire , et elle s'y affina en moins de tems, et exigea moins de
travail. que la fonte commune. Comme, dans cet essai, on n'avait pu sépa. rerles scories, et qu'on n'avait rien changé à la forme: du foyer d'afïinage ordinaire, ce qu'on aurait peut-être çlt faire on ne put rien décider de positif, .relativement à l'avantage pratique de l'affinage. à l'aide des fourneaux à ré verbère; nous,fûmes simplement convaincus de sa possibilité, eifisuries mis à même de démontrer la théorie de cette opération, c'est- à-dire , de voir clairement ce qui se passait dans cette opé-
ration. La foute fut ici convertie en fer, à l'aide de l'oxygène qui se. trouvait dans le peu d'air athmosphérique lequel (conjointement avec de l'azote et chi .gaz a.cide carbonique ) cour
Trait le bain de fonte cdoxygène se combina a.v.ec le -carbure de fer, et il se forma alors du 0-az acide carbonique et de l'oxyde de fer ; c'est b
ce ,qui produisit les bulles d'air et les scories. Le peu de pesanteur des scories écumeuses, qui se portérent à la surface .dans le commencement ,
par l'eau én vapeurs. J'avais essayé, en petit, la décomposition du
carbure de fer, à l'aide de l'eau en vapeurs : en faisant rougir le carbure, l'eau s'était décomposée , et j'avais obtenu du gaz acide, carbonique, du gaz hydrogène, et de l'oxyde de fer. Comme la différence principale entre la fonte et le fer consiste -en une certaine quantité de carbure de fer qui est contenue dans la première, et que l'on doit en séparer pour la convertir en fer, je désirais essayer l'effet de l'eau
en vapeurs sur la fonte, dans le fourneau à réverbère , principalement pour savoir :jusqu'à quel point le fer serait affiné de cette
manière. On mit dans le fourneau à réverbère comme
dans l'essai précédent, environ trois quintaux de fonte de même nature et que l'on venait de puiser dans le haut fourneau. On prit une grande cornue tubulée de fer ; on y mit de 18 à
20 livres pesant d'eau ; on adapta au col un canon de fusil, dont l'extrémité entrait dans
la petite ouverture du fourneau; on fit bouillir cette eau, de manière à ce que les *vapeurs se
répandissent avec la flamme sur le bain de fonte. Au bout d'une demi-heure , tous les caractères d'affinage qu'on avait remarqués .
Yolunte i6.
V