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'SCIENCES ET ARTS.
chaque méthode 'et décrit les appareils les machines et les Chaii. dières dont il faut se servir ». ft Le quatrième Chapitre dit transport des bois, comprend le trans-
port par terre, et le transport par eau ». Le transport par terre varie suivant la situation des forêts et d'autres localités. Les forêts marécageuses , celles qui sont dans les plaines sèches, dans des pays montueux, et enfin sur <les montagnes escarpées , ont (les modes de transport différensi Les voyages et
les observations multipliées du Cit. Hassenfratz , lni ont été fort utiles pour décrire tous les modes de transport sur la neige , par des traîneaux, sur des couloirs , par des charettes , des chevaux, des fardiers , etc. Le détail en est concis , et des dessins facilitent l'intelligence du texte ». ft Quant au transport par eau , le dit. Hassenfratz décrit le transport à bois perdu le transport par rigoles , le transport par train et par bateau. Ici il entre dans quelques détails sur la construction des canaux de navigation , et décrit les précautions nécessaires , essentielles , pour empêcher les bois de se détériorer, soit dans le transport par e,u , soit par suite de ce transport ». « Le cinquième chapitre con:ient la cubature dès bois ». Après avoir exposé les méthodes de cubature, de manière à être entendu par les ouvriers , l'auteur indique les méthodes de toiser les bois, usités en différens pays , qu'il compare à la cubature simple , nouvelle,uent adoptée , et généralement employée sur le territoire de la République ; il présente la méthode de Paris selon ce quon appelait us et coutumes développe les principes sur lesquels elle est établie, fait connaitre les variations qu'elle éprouverait, si l'on voulait l'appliquer à la nouvelle cubature, èt termine ce chapitre par des tables de réduction des anciennes en nouvelles mesures cubiques ». ft Cette première partie de l'Art du Charpentier est accompagnée
de 26 planches dessinées avec soin , qui doivent être gravées ailavis et au trait. On voit par l'extrait que nous en avons donné qu'elle mérite d'étre distinguée parmi toutes les productions de même genre , publiées jusqu'à présent, qui , en généra/ , ou ne Contiennent rien , ou ne présentent que des notions très-incomplètes des divers objets que le Cit. Hassenfratz a traités avec soin et détail. Nous pensons que les cinq chapitres qu'il a présentés à la Classe méritent son suffrage , et qu'elle doit l'engager à terminer promptement , et à publier la totalité cie l'ouvrage (1) ». @) La Classe a approuvé le rapport et en a adopté les conclusions.
JOURNAL DES MINES. N°. 95. THERMIDOR AN ta. NOUVELLES OBSERVATIONS SUR LES VOLCANS ET sun LEURS LAVES Par G. A. DELITC.
LES volcans ont été en si grand nombre à la surface de nos continens, lorsqu'ils étaient sous
les eaux de l'ancienne mer, et cette classe de montagnes, élevées par les. té! souterrains , se manifestant encore sur les bords de la mer actuelle et au milieu de ses eaux, il est intéressant pour la physique terrestre et la géologie, de chercher à s'en faire une idée juste autant qu'il nous est possible. Je m'en suis beaucoup occupé d'aprês mes propres observations , et j'ai montré à diverses reprises les erreurs dans lesquelles sont tombés plusieurs géologues et naturalistes célè-
bres qui en ont traité. Cette classe de montagnes, sur-tout, exige qu'on les connaisse par soi-même , qu'on les ait vues dans leurs éruptions , qu'on. ait suivi leurs laves, et observé de près leurs explosions, qu'on ait fait une collection nombreuse des matières qu'ils rejettent , et dans leurs diverses. Y roLme 16-