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OBSERVATIONS S'UR LES VOLCANS
étroite qui le sépare du Vésuve actuel, où tout
est aussi l'ouvrage du feu. Boug,uer fut dans le cas de voir de près les faces -rapides des ravines dent il parle ; il en traversa un .-rand nombre en montant depuis Caracol , situé au pied de la Cordelière, jusqu'à-la vallée de Quito. Les montées et les descentes furent si fréquentes qu'il employa sept jours à franchir une distance qu'il n'estime que de huit à neuf lieues en ligne droite. Il aboutit
enfin à une gorge fort élevée au. pied de la partie du. Clihnboraço qui domine isolement
au-dessus de la vallée. Ces ravines nombreuses qui sillonnent la pente de la Cordelière dès ses hases , creusées par lés torrens que produisent les pluies abondantes qui tombent dans ce payslà, indiquent que les matériaux. , dont ces pentes sont formées , sont sans liaison , comme 'tous les entassemens des matières volcaniques.
Les Académiciens mesurèrent dans cette haute région , trois, degrés du méridien depuis Cuenqa au Sud , jusqu'à la ligne équinoxiale, au nord de Quito, Non loin du grand volcan Cayamburo. Lette vallée étant bordée de part et d'autre , dans toute sa longueur, de volcans très-élevés, son sol doit être composé uniquement d'une accumulation des matières qu'ils ont vomies ; elles ont comblé l'espace qui séparait dans l'origine les deux lignes de volcans, et élevé la vallee au point où elle est aujourd'hui. Il n'est pas étonnant dès-lors que M. Humboldt n'y ait trouvé ni ardoise, ni schiste micacé, ni gn.eis , ni aucun vestige de _granite , ce qui l'étonne sur-tout ,le granite occupant, dit-il , les plus hautes parties due
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globe dans les zônes tempérées. Il n'a donc pas reconnu que dans cette partie de la Cordelière, tout y étant l'ouvrage des feux souterrains ne doit y paraître aucune couche de roches naturelles. C'est vraisemblablement ce qui l'a fait recourir au porphyre, d'après l'apparence porplryroïde de plusieurs laves. Et voilà les erre:tire dans lesquelles ont peut tomber ,. lorsqu'un a adopté ce système neptunien qui méconnakles pro-duits du feu. En dehors des deux lignes de volcans, leurs pentes se sont réunies par l'extension sussessive
de leurs bases, et doivent montrer un entassement des mêmes matières ; ce que l'observation de l'Académicien indique d'une einae fière très-précise. Ces talus extérieurs étant fort anciens, et descendant dans la région de la végétation , ils sont couverts d'herbes et de forêts, partout où les torrens n'ont pas creuséde ravines. La base de l'Etna est aussi couverte
de forêts, et celle du Vésuve de bosquets et de vignobles, souvent détruits par de nouvelles éruptionseYeut - être quelqu'une des couches au travers desqUelles les volcans de la Corde hèrese sont fait jour , paraît- elle à .l'extérieur ; ce :dont je doute cependant; leurs nombreuses éruptions doivent _les avoir -couvertes. Le pied4és cônes qui.s'élèven t sur la vallée ne doit pointe-être considéré comme étant la base du volcan. Leur base est au niveau de la mer et leur -foyer fort arl-desous. .Bouguer, peu initié.danS la,connaissance des volcans et des matières volcaniques , n'a vu dans les différentes couches de laves et de sco-
ries du Cotopaxi que des pierres simplement
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