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DE L'EFET QUtRIiSULTL
ment entre les strates de galets plus ou moins fins.
La houille est disposée en trois couches dis-
tinctes 3 l'une de om, 25 est noire, luisante, compacte et très-légère ; sa cassure est conchoïde à grandes écailles, et présente plutôt celle d'un bitume solide que celle de la houille. Sa partie inférieure est entièrement bitume; la partie supé-
rieure offre de nombreuses coquilles marines plus ou moins bien conservées : elles sont blanches et à l'état de terre calcaire. Dans quelques fragmens de la partie inférieure , j'ai reconnu
des ossemens d'animaux marins, et j'en possède même plusieurs assez bien caractérisés, mais trop engagés dans la houille pour déterminer d'une manière précise à quelle espèce ils
ont appartenu. Sur cette couche est une argile noire un peu
bitumineuse de om,2o d'épaisseur , et sur cette. argile repose une couche de om,28, appelée char-
/on gris. C'est une terre calcaire coquillière
feuilletée, coupée de nombreux filets horizontaux de bitume solide noirâtre. Cette couche est grise , assez compacte, quoique terreuse ;
'elle est un peu luisante à la cassure , même dans la partie grise : elle brûle bien, donne une flamme d'un blanc jaunâtre et très-grasse , qui est accompagnée d'une fumée noire trèsépaisse , produite par le dégagement d'une grande quantité de bitume vaporisé. Après sa combustion cette couche laisse un résidu calcaire feuilleté très-considérable et sans scories ou mâche-fer. Au-dessus de cette couche est un grès noirâ-
459 tre quartzeux un peu bitumineux de 0m, 13, et DANS LA QUALITÉ DE LA HOUILLE , etc.
sur ce grès enfin un dernier banc de om,19 de houille noire luisante compacte , un peu plus terreuse que celle du premier banc, mais qui donne comme elle une flamme grasse, ample, blanche et, assez active, avec une fumée trèsépaisse. La grande quantité d'ammoniaque qui se vaporise dans la combustion , donne une odeur un peu fétide à la fumée. Le résidu de ces deux qualités de houille brûlée est moins considérable que celui du charbon gris. Cette dernière couche est recouverte d'un banc d'argile dure compacte, d'un gris bleu, contenant des coquilles marines, avec quelques empreintes de roseaux, mais extrêmement rares. Cette houillère, dite de Pomiers, est située au pied de la grande chaîne calcaire compacte, qui forme l'entrée des Alpes et le revers occidental des montagnes de la Chartreuse, sur la rive gauche du Giers-Mort , à 4 kilomètres de Voreppe, en remontant le torrent de la Roise ( Ruens ).
Cette mine, peu distante des premières qui
nous ont fourni les deux exemples cités, est eu couches qui n'inclinent que de 3'. du Sudest .au Nord-ouest, avec une direction du Sudouest au Nord-est ; elles n'éprouvent dans leur
allure d'autre accident qu'une légère ondulation qui semble indiquer une fluctuation lorsque le dépôt a été formé. Cette houillère est discréditée dans le pays ; on lui reproche son odeur ; on attribue à sou