Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 48]

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sur le crible par dépôt, sous le nom de grobee setzwerk. Le sable fin du tamisfs'appellefriaschIenunkorn. Le gros sable du tarnisg, roeschesschlenimkorn. On voit par ce qui précède que la

roetterwaesche , machine extrêmement simple; qui ne coûte que 36 florins au Hartz , procure à peu de frais un triage prompt, au moyen duquel les menus morceaux ( gruben klezne) , se divisent presque d'eux-mêmes en quatre classes: la situation ordinaire d'une telle machine se voit

pl. III, lettre B. Manipulation sur la machine de criblage

due eqwaesche.,

Pl. u,

fig. 6, 7, 8 et 9.

La seconde machine ( erzwaesche ) , beaucoup plus compliquée , ne divise les menus morceaux qu'en deux classes. Elle est située dans un atelier couvert au pied d'une montagne à l'extrémité inférieure d'un conduit de bois fort incliné, par lequel le minerai tombe de la mine dans l'atelier. Suit la manipulation qui expliquera la machine.

iQ. Au moyen du levier a , l'ouvrier ouvre la porte p du conduit p f ; le minerai tombe de lui-même par la porte p dans la caisse kg, dont la grille q est alors dans l'eau du réservoir B. (La grille q forme le fond de la caisse kg). 2°. L'ouvrier remue la caisse k g qui est mobile sur un axe horizontal.

3° Au moyen de l'engrenage in , l'ouvrier tire la caisse de l'eau, et il l'arrête, au moyen du morceau de bois n. 40. Au moyen du levier c, le même ouvrier ouvre la porte d qui communique à la table près de laquelle sont les trieurs.

5.. Au moyen du crochet e, la petite porte z, ( qui forme le devant de la caisse k g) s'ouvre ,_ et l'ouvrier, en inclinant la caisse vers la porte d

, etc: 91: t1E r L DEg MINZR 'qui est ouverte, fait tomber sur la table y des trieurs (klaub biihne), les morceaux de minerai qui n'ont pas pu passer par la grille q; ceux-ci les examinent et les classent comme il a été dit ci-dessus. On sent que cette manoeuvre est plus prompte-

ment exécutée par un enfant de douze ans,

dirige à lui seul toute la machine, qu'ele ne pourrait être décrite par un académicien.

6°. De teins en teins, l'ouvrier lève une soupape s qui occupe le fond du petit réservoir d'eau dans lequel plonge la caisse, et alors les gangue qui, grains, tant de minerai que deci-dessus , ont pendant la manoeuvre décrite pu passer à travers la grille, se rendent par un conduit près du crible par dépôt ( setzmaschine) , dont je vais décrire le travail. Le crible par dépôt n'est autre chose qu'un crible suspendu à un ressort en bois, et tellement disposé, que l'ouvrier peut à son gré le lel, jépe):.ta:2t faire plonger plus ou moins dans un baquet d'eau. Voyez pi. II, fig. 12 et 13. Suit la manipulation. 10. On met dans. le crible les fragmens grossiers dont il a été question ci-dessus, comme d'un mélange de, gangue et de minerai seulement concassé ( setzwerck ). 20. On plonge le crible à plusieurs reprises et lentement ; Peau soulève tout ce qu'il contient, sans que rien en puisse sortir par le haut; mais par le fond s'échappent les plus petits morceaux et de gangue et de minerai setzfasz, qui par suite sont livrés à un travail que je décrirai, travail d'où l'on obtientleschlich ditsatzschlich.

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