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SUR LA P1LPARATION 92 39 L'immersion ayant été, bien faite, vrier,, au moyen d'une .espèce de cuiller sans, manche, enlève le lit supérieur de ce qui reste dans la caisse du crible ; ce: sont des morceaux. de gangue que l'on rejette ; le second lit est un, mélange de gangue et de minerai en morceaux
grossiers, que l'on retire pour les faire piler dans l'auge du bocard à l'eau ; le troisième et
manipu-
dernier lit immédiatement appliqué sur le crible, est composé de riches fragmens de minerai' que l'on nomme graeupel ( von groupen ) ; on les fait piler comme le stufjerz au bocard à sec.. On voit que le crible par dépôt opère facilement un triage en quatre parts distinctes. Bocardage. Suivant l'ordre des travaux, je passe aux chines à pilon dites bocards (pochwerk). La construction et le travail d'un bocard proprement dit, sont à-peu-près semblables dans les anciens et dans les nouveaux ateliers du Hartz ; les dimensions de la roue hydraulique. varient dans quelques-uns, en raison des cours d'eau destinés à procurer le mouvement ; mais partout une Même-roue à augets et un même arbre tournant, mettent en mouvement les pilons de deux bocards contigus ; ainsi ce qu'on appelle au Hartz un bocard (pochwerk) , est réellement l'assemblage de deux machines à pilons, qui ont chacune leur auge et leur tamis, qui peuvent travailler indépendamment l'une de l'autre , mais dont les sables et les eaux se réunissent quelque tems après leur sortie de l'auge, dans un conduit commun : je ne considérerai donc qu'un bocard dans cette des,-,
DES MIRAIS DE.PLOMB) etc.
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cription , et tout ce que j'en dirai s'appliquera entièrement à son voisin.
Je présente les dessins de deux bocards , dont l'un (pl. III) , est situé dans un atelier où se pratique l'ancienne méthode corrigée de lavage des schlichs , et l'autre (pl. IF), dans un atelier mi se pratique la nouvelle méthode de lavage des sehlichs par le moyen des tables de percussion: comme je me propose de comparer ces deux méthodes dans la suite de ce Traité, j'ai cru à propos de faire voir dès à présent que la disposition du bocard est à-peu-près la même dans l'une et dans l'autre. On voit dans la pl. III Disposition la si- "el'auge" les détails de la construction de l'auo-e b
tuation du tamis , les dimensions des pilons
b"ard.
représentés dans leur plus grande levée , en un mot, l'ensemble des circonstances qui influent sur le bocardage d'où dépend, comme l'on sait, toute la suite du travail des schlichs ; ces circonstances sont communes aux bocards des deux méthodes de lavage. Un seul bocard est composé de trois pilons égaux quand ils sont
neufs, et chacun du poids de 5 à 6 quintaux,
en comptant la masse qui est de fonte. Le pre- Disposition mier pilon placé au côté c.' de l'auge, par le- d" pitons. quelon y jette le minerai, s'appelle unterschuri stempel , en français de'grossisseur ; le seconcl s'appelle mittel stempet , pilon du milieu ; le troisième austrag stempel, en français pileur du tin. On coule toutes les masses de pilon suivant les dimensions que j'indique dans le dessin pour le pileur de fin, quoique clans ce même dessin. je représente les masses avec des dimensions différentes ; cela provient de ce que les masses, quand elles sont. neuves, sont toujours appli-