Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 50]

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SUR. LA ritirAnATIoN" 94 quées an pileur de fin, et lorsqu'elles commen=

cent à s'user, on les passe au pilon du milieu, puis au dégrossisseur : c'est de cette manière

Ordre des

travaux.

'DES MIXERAIS DE PLOMB

etc. 95

'consiste en une plaque de fonte de fer épaisse de 12 naillim. percée de trous carrés de 19 rnillim. de côté , et distans les

uns des autres de in millim.; ces trous sont évasés vers la face inférieure de la plaque , pour faciliter le passage des

que l'on fait varier les poids des trois pilons. Le choc des pilons contre le fond de l'auge est si violent, qu'un fond neuf présente déjà au bout de vingt-quatre heures les impressions en esca."lier que j'indique dans i.e dessin

morceaux de usinerais.

.bocarde que le résidu des travaux de l'été connu sous le nom de afier. Il en sera question plus au long.

4q. Le crible f, même fig. 5, pl. 21 , est tissu en fil de laiton de j malins. 33 de diamètre, et offre des interstices carrés de n millirn. 66 de côté. On se sert d'un crible absolument semblable dans l'auge du bocard pour bocarder les minerais à gangue tendre, dans lesquels la galène se sépare facilement , et se présente en gros grains : par exemple à

La manipulation d'un bocard Se divise au Hartz en travail d'été et travail d'hiver. Pendant l'été, on bocarde les minerais qui n'ont encore été que triés et criblés par les procédés décrits ci-dessus ; pendant l'hiver, on ne

Eté comme hiver, le fond de l'auge est un épais morceau de fonte ; celle de ses surfaces qui reçoit le choc des pilons, s'incline ( à partir du pileur de fin vers le dégrossisseur ) de sept Centimètres et demi sur neuf décimètres, lon-

gueur totale du fond de l'auge en fonte. La

longueur totale de l'auge en bois est de treize

décimètres. La taque de jbnd (unterlage) y

est encastrée fortement, et les joints sont exactement remplis avec de la mousse. Le crible est en fil de laiton toujours placé

verticalement et bien assujetti sur le fond de l'auge, comme on le voit dans le dessin.

Les dimensions des cribles employés dans les diverses opérations dont ce Traité réunit les détails, sont si variées et si importantes , que j'ai cru devoir en présenter ici le tableau. 1.. Le crible a placé dans la caisse supérieure A de la , 4, machine de criblage dit ratterwasche , planche

zo. Le crible r même planche , fg. 5, placé dans la

caisse inférieure B , est tissu en gros fil de fer de 2 malins. 66 de diamètre , et offre des interstices carrés de 9 millim, de côté. 3.. Le crible g, mémefig. , est tissu en fil de laiton de millim. 5o de diamètre , et offre des interstices carrés de 4 malins. 5o de côté. On emploie un crible absolument semblable pour le bocardage de l'espèce de minerai dite scharerz: alors ce crible se place hors de l'auge du bocard devant le trou de sortie des eaux , et horizontalsmcnt. (Voyez à cet égard page 11°).

Clausthal , aux mines de Dorothée, de Caroline, de

..Braunelilie , etc. à Rellerfeld , à la mine de Herzogau-

gust et Friedrich ; et à Lauterthal , à la mine de Lauterthalsglück.

5.. On se servait autrefois, pour le bocardage, des rebuts dits eters , d'un crible tissu en fil de laiton de j nijilins. 33

de diamètre , et dont les interstices carrés étaient de 2

anillim. de côté ; mais aujourd'hui, c'est en plaçant un semblable crible dans l'auge , que l'on bocarde presque tous les minerais du District de Zellerfeld , en ayant soin d'élever plus ou moins le bord inférieur du crible, selon que l'exige la texture des minerais. Ainsi, par exemple , pour bocarder les minereis de la mine de Ringundsilberaschnur, dans lesquels la galène se présente en quelque sorte tricotée,,étovnet la gangue est en grains d'une médiocre grosseur , on point du tout ce crible au-dessus du fond de l'ange dans le bocardage des minerais ; au contraire , pour bocarder les minerais de bleyfeld , on élève de trois pouces le bord inférieur du crible. ( Voyez les détails de cette manipulation page 97 , et les gangues , pages 98 et 99).