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MINES DE FER E'F-FORGES fabriques de firillx , de scies , etc. La chiite de cette importante manufacture fut une suite du
peu d'encouragement que le Gouvernement Sarde accordait à l'industrie, ou plutôt des entraves qu'il mettait à son développement dans. la Savoye. Il ne reste plus à Argentine que la. fonderie qui soit en activité. Ce ne fitt que long-teins après et successivenient , que les Chartreux de Saint - Hugon ,. d'Aillons , de Belleraux et de Tamié , établi-. rent au centre des forêts antiques qui entouraient leurs monastères, des usines encore existantes, et qui ont fleuri long-teins sous leur administration pa..ternelle. L'usine de Sainte-Hélênedes-Millières doit son origine aux anciens Sei-
gneurs de ce village. Les autres établissemenssont moins considérables, et datent d'une époque plus récente. Les simples forges ou martinets se sont beaucoup multipliés depuis la révolution ; ils .sont très-anciens dans le canton de la B.ochette , où
l'art de traiter le fer est, pour ainsi dire, indigène. La Commune d'Arvillard sur-tout, compte presqu'autant de forgerons que d'habitons. Elle
en fournit au reste du Département du MontBlanc, et même au Département de l'Isère. s. B. Traitement métallurgique. Les procédés pour la fabrication du fer étant
DU MONT-BLANC.
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I. Fonte du minerai. Les fourneaux de fusion, hauts de 6 à 7 'né-
Dimen-
tres , sont construits à l'italienne , c'est-à-dire, sCnsets, que sur trois faces ils présentent dans l'intérieur la forme de deux troncs de pyramide réunis base à base. Au bas de la quatrieme face , qui est verticale, sont percés à diverses hauteurs le trou de la tuyère, celui des scories, et celui de la percée. Le ventre du fourneau, large de in't.,40 , est à-peu-près au milieu de sa hauteur, le vide intérieur va ensuite en diminuant de part et d'autre, jusqu'au gueulard et au creuset, qui n'ont que onn.,5o, de largeur. Cette forme de fourneau n'est pas avantageuse. Un autre vice capital dans Vice leur construction est l'usage où l'on est de les leurconstraction. accoller au talus de la montagne. Ils pompent par ce moyen l'humidité du terrain adjacent, ce qui cause une déperdition de chaleur notable. On néglige également à tort de pratiquer dans les fondations des canaux d'asséchement. La combustion est alimentée par des trompes L'air est par à deux ou trois tuyaux de chiite, dont le porte- fourni des tromvent vient aboutir à une tuyère carrée placée pes. horizontalement, et qui ne déborde pas dans
-à-peu-près les mêmes dans tout le Département idu Mont-Blanc , on va les décrire ici une fois -pour toutes (1).
Aux usines de Bellevaux et d'Aillons , situées au milieu de montagnes calcaires, on s'est servi jusqu'ici de pierres de cette nature pour construire la chemise, ou le revetissement intérieur du fourneau. Elle résiste très-bien à la chaleur la plus forte, mais aussitôt qu'on arrête le fou,
(1) L'auteur avait joint à son Mémoire quatre tableaux, dans lesquels il fait connaître tout ce qui est relatif ala con-
sistance , aux consommations, Produits , débouchés , et affouages dans diverses usines. Voyez, page i 59 , l'extrait qu'il a donné de ces mêmes tableaux.
On emplit
du calcaire, du gneis et du schiste stéatiteux pour la construction de la chemise.