Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
2o6
STYnLÂPOPÂGÂrO N' pendant une heure pour s'assurer qu'ils e de-;
vaient plus monter. Alors l'état des thermomètres se trouva tel que le représente le tableau ci-joint et numéroté A. Les accroissemens de température au-
dessus de la température de l'air, allaient en
diminuant depuis le premier thermomètre jus-
qu'au septième, éloigné du niveau du mer; cure de dix décimètres. Celui-ci était monté
d'un peu Moins de io. Les thermomètres suiVans demeurèrent absolument insensibles. Ensorte qu'il restait douze décimètres , c'est- àdire , plus de la Moitié de la barre gni 'n'avait pas épi-olive d'accroissement appréciable dans. sa températhre.
La lenteur du refroidissement répondit à
celle de l'échauffement ; et les thermomètres s- uivir ent la même marche dans leurs indications; le plus voisin de l'extrémité de la barre qui était monté plus vite descendit plus vite, et ainsi des autres. Celui du milieu a mis une fois. Près d'une heure avant d'être descendu Sensiblement. En faisant ces expériences, il faut avoir soin
d'attendre long-tems pour être sûr que les thermomètres ont atteint l'état où ils doivent
rester stationnaires. Si l'on se laisse tromper par
la lenteur de leur marche , et qu'on retire trop tôt la source constante de chaleur., les. thermomètres plongés dans l'intérieur de la barre et éloignés de ce foyer, continuent de Monter pendant quelque teins , après ils deviennent stationnaires , et redescendent ensuite. s'agissoit -de trouver la loi de ces exËré4
no7 '1,777/ACSAIËÙ tt etc: la relation qui existe entre liences , les accroissemens de température des différens thermomètres , et leurs distancés au foyer commun. En comparant avec soin ces accroissemens je M'aperçus qu'on pouvait, les représenter très-exactement par une logarithmique , dont ils seraient les ordonnées, les abscisses étant lés distances aii. foyer commun ; les nombres calculés dans cette hypothèse ne s'éCartaient aucun des pas .des observations de 00,5 thermomètres. Ayant l'équation de la courbe je pus calculer la température de la barre auniVeau du mercure; je latrouvai égale à celle du mercure même que l'on avait observée au thermomètre: l'erreur n'était pas de 00,4 en Moins. Je pus aussi juger d'après cette loi pOnrquoi mes derniers thermomètres n'avaient pas bou-,
-
gé , car en calculant la température qu'il aurait failli mettre au bout de la barre pour faire monter le dernier thermomètre seulement de 1.°, je trouvai qu'elle était égale à 23984°. de Réaumur, c'est-à-dire, quatre fois phiS considérable que la chaleur qu'il faut donner aux barres de fer, selon Wedgewocid , pour les mettre en état de s'incorporer. Ainsi, il est phyÉiquement impossible de chauffer d'Un degré l'extrémité d'une barre de fer de deux mètres ou six pieds de longueur en là chauffant par l'autre bout ; car elle se fondrait auparavant Ce n'était pas assez de ceneltire ces résultats
par l'expérience, il fallait lès trouver par
théorie, car l'expérience seiile ne montre que des faits isolés , c'est la théorie qui fait aperce-yoir leurs rapports.