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EMPLOI DE LA ROUILLE BRUTE
notamment à la manufacture d'armes blanches du Clingental , que dans le raffinage de l'acier, le déchet est peu considérable entre les
mains d'ouvriers exercés à se servir de la
On voit donc que s'il est certaines opéradons du traitement du fer où l'on ne puisse
employer la houille brute, il en est davantage encore où elle peut. servir ; en. la désoufrant elle pourrait s'employer dans toutes. Les difficultés , la cherté des transports sont un grand obstacle à ce que l'emploi de la houille s'introduise dans beaucoup de pays à forges. Dans les forges où ces expériences ont été faites , le quintal de houille y revient presqu'an même_ prix que le quintal de charbon.
de bois. Un second obstacle également difficile à sur-
Monter, c'est la répugnance naturelle à tous les ouvriers pour toute espèce de procédé qui s'écarte en quelque chose de leurs habitudes.
En outre, tout changement, toute amélioration entraîne , toujours des ettonnemens dispendieux qui rendent les chefs d'établissemenS très-circonspects à les adopter, même lorsque
l'avantage en est reconnu. 11 faudrait qu'ils
eussent au moins un ouvrier dressé à cette manipulation particulière. Le remède à ces deux inconvéniens est entre les mains du Gouvernement : ce n'est que dans un établissement national .que les procédés nouveaux peuvent obtenir la perfection nécessaire peur les propager ; et ce n'est guère, que là qu'il soit possible d'y exercer les ouvriers nui doivent
DANS LA FABRICATION DU FER;
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les pratiquer ensuite ailleurs. A la vérité ce
moyen n'a pas échappé à l'attention chi- Gouvernement , et l'établissement national qui doit être formé à Keislantern pour le traitement du fer,, remplira sans doute en grande partie ce dernier objet. Le moyen le plus assuré de remédier au second inconvénient, serait d'eXempter sur certaines routes le charboii de terre des droits depasse : cette exemption n'ayant lieu que pour quelques routes déterminées, ne porterait presqu'aucune atteinte à cette imposition, et son objet principal étant d'ailleurs d'introduire la: consommation de ce combustible dans des parties de la France où elle n'a pas lieu actuellement , on n'ôterait presque rien aux 'recettes actuelles. Je vais récapituler ici les quantités de houille, que chaque partie du traitement du fer pourrait admettre. 1°. Aux feux d'affinerie ou de Renardières, un cinquième ; cette portion , au moyen du faisil qu'on y ajoute, peut remplacer un tiers du charbon de bois employé actellement. 2°. Au martinet la houille de bonne qualité peut être employée seule. 3°. Dans les batteries on pourrait diminuer
de moitié la consommation du charbon de bois.
4°. Pour l'affinage et le raffinage de l'acier elle petit aussi s'employer seule. 5°, On sait que dans les fonderies la bouffi* Q3