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EMPLOYÉS EN ANGLETERRE
la plupart de nos forêts. L'augmentation successive du prix des bois, suite naturelle de cet état, diminue chaque jour l'avantage que les propriétaires de forges peuvent et doivent retirer de leur industrie, et les force à élever le prix des produits de leur fabrication ; ils ne peuvent le faire gine dans un rapport moins grand que celui du renchérissement des substances qu'ils emploient, et cette hausse est déjà suffisante pour nuire à toutes les manufactures pour lesquelles le fer devient une matière première, à tous les ateliers pour lesquels il est un objet de première nécessité. Ainsi, et comme il arrive presque toujours dans des circonstances analogues, l'Etat , le fabricant et le consommateur, souffrent également et par une même cause. La substitution de la houille au charbon de bois, dans les opérations qui composent le traitarissant la source du mal, tement du fer, aurait un double résultat, dont les avantages seraient bientôt et bien généralement sentis. C'est certainement de tous les perfectionn emens
qu'il est possible d'apporter dans les travaux métallurgiques , celui dont les effets seraient les plus utiles à notre pays. D'après cette idée,. je crois devoir exposer ici les résultats des observations que j'ai été à portée de faire dans quelques forges d'Angleterre. Il ne m'a point été possible de prendre de dessin exact d'aucune des machines dont j'aurai occasion de parler, ensorte que je me bornerai, autant que je le pourrai , à la description des procédés, qui m'a paru présenter à elle seule assez d'intérêt pour mériter d'être connue.
POUR LE TRAITEMENT DU PERS etc.
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J'ai visité des usines à fer dans plusieurs parties de l'Angleterre, savoir, à Merthyrtydrit et dans ses environs en G-lamorgaushire , à Cotebrookdale en Shropshire, et dans la plaine située entre Wolwerhampton et Ffiecluesbury en Staffordshire. Les procédés en usage dans ces différens endroits, présentent entre eux quelques lé-
gères différences que je tâcherai d'indiquer, en m'attachant davantage à la description des Opérations de Merthyrtydril, qui sont celles
que j'ai pu suivre avec le plus de détails. La fabrication du fer à la h ouile , se compose en général en Angleterre de quatre opérations. 10. La fonte des minerais dans le haut fourneau appelé Blast fiirnaces. On l'opère avec du charbon de houille ou coaks. Elle produit des espèces de gueuses que l'on nomme pig iron ( fer en saumons ). 2.. Une seconde fusion que l'on fait subir à la
fonte dans des foyers nommés fineris , assez semblables à nos feux d'affinerie. Cette opération se fait encore au coaks. Elle produit d'autres gueuses que l'on désigne sous le nom de ne fizetal (métal affiné ). 30. La véritable opération de l'affinage de la
fonte qui s'exécute dans des fourneaux à réverbère appelés puddling JUrnaces , par le moyen de la houille en. nature. Elle produit des loupes
que l'on ébauche de différentes manières, de manière à en former des espèces de massets auxquels on donne le nom de lumps. 40. Une chauffe que l'on fait subir aux massets dans d'autres fourneaux à réverbère nommés blo,vvingfurnaces, pour les étirer ensuite en barres entre des cylindres cannelés. R2
Quatre, Opéra tion3.