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PROCI'iDIS EMPLOYIIS EN ANGLETERRE
On voit que les deux premières de ces opérations ont pour objet la fusion du minerai et la préparation de la fonte, de manière à la rendre propre à être affinée ; et que le but des deux dernières est la conversion de cette fonte en fer forgé. Cette distinction divise naturellement le Mémoire en deux parties correspondantes à ces deux genres de travaux.
PREMIÈRE PAR'TIE. Fusion des minerais et préparation de la .Ante. Avant d'entrer dans aucun détail relatif à l'exposé de ces opérations, il est à propos de dire un mot sur la préparation du coaks dont on fait usage pour les exécuter, et en général sur l'emploi de ce combustible.
Préparation du coaks.
etc. 249 et qui restent renfermés dans le coaks. Dans le POUR LE TRAITEMENT DU FER
haut fourneau ces sels se décomposent, tant à cause de la grande intensité de chaleur à laquelle ils sont exposés, que par la tendance de
l'alumine à l'unir aux autres terres avec les-
quelles elle se trouve en contact pour se vitrifier avec elles. Il en résulte que les acides sulfurique et sulfureux redevenant libres , se portent sur les parties métalliques , s'unissent avec elles , et rendent le fer aigre cassant à chaud. Si la houille contient du posphore , des effets analogues ont lieu pour les acides phosphorique et phosphoreux pendant la carbonisation et lors de la fusion des minerais ; et la sidérite, qui se forme pendant cette dernière opération, donne au fer le défaut d'âtre cassant à froid. Tels sont les principaux inconvéniens à éviter dans l'emploi du coaks pour la fonte des mine-
rais de fer., et on voit qu'ils sont d'une nature telle que l'état actuel de nos connaissances ne
nous permet guère d'espérer pouvoir y remédier .par des soins phis ou moins grands apportés à
On sait que le but de cette opération est de dégager du charbon de houille, par une combustion lente, les principes auxquels il est mélangé, et dont les principaux sont le bitume et le soufre. Mais la houille contient aussi des terres, et 1ien8 que principalement de l'alumine en plus ou moins prés,nte la houilieda, grande quantité, et lors de la combustion des
la carbonisation ; car la combustion lente et
son emploi, autres principes étrangers au charbon, une par-
contenir le moins possible de soufre et de terre,
tie des acides formés par le soufre se porte sur ces substances terreuses , et forme avec elles des sels que le faible degré de chaleur produit par cette combustion ,ne peut pas décomposer,
entière de la substance charbonneuse elle-même, ne produirait probablement pas un degré de chaleur suffisant pour décomposer les sels , dont la
formation est inévitable quand la houille con'tient leurs principes. C'est donc principalement:
au choix de cette houille qu'il faut s'attacher, Elle doit, pour pouvoir donner de bon coaks,
Quali,és nécessaires
et être au contraire fort bitumineuse. Cette. clans la dernière qualité n'est essentielle que parce qu'elle indique ordinairement l'absence des principes nuisibles ; car on conçoit que dtz,
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