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254 Leur richesse.
PROCÉDi:S rmrLoYis EN ANGLETERRE
La richesse de ces minerais est un peu variable , mais on les mélange ordinairement en-
tre eux, de manière à leur fair erendre environ 33 pour loo dans le haut fourneau. Cette proportion est regardée dans beaucoup d'usines comme la plus avantageuse, c'est aussi une de celles qu'on rencontre le plus communément. Grillage
Les minerais sont toujours grillés avant d'être jetés dans les fourneaux. Ce grillage se fait dans
le Shropshire à l'air libre, en formant par des
lits successifs de houille et de minerai, de grandes pyramides tronquées, dont la base a
quelquefois plus de 5 pieds de long sur zo pieds
de large. Dans le Glamorgau on l'opère dans des espèces de fours à chaux en cône renversé,
où l'on met aussi des lits successifs des deux substances. Dans le premier cas , l'opération dure un nombre de jours qui varie suivant la
grandeur des tas et l'activité de l'air. La houille que l'on y brûle ne fait le plus souvent que se convertir en coaks , et on l'emploie ensuite dans les fourneaux. Dans le second cas, on retire de teins à autre le minerai torréfié par l'ouverture
inférieure, et on ajoute continuellement pardessus de la houille et de nouveau minerai. Le combustible se consume ordinairement en entier, parce que l'activité du feu est assez considérable. Je crois la première méthode préférable à la
seconde. La chaleur y est à la fois pins uniforme et plus douce, et sous ce double point de vue , elle paraît mieux remplir le but que. l'on se propose en torréfiant le minerai de fer, oui doit être de les dégager d'une partie des 3
principes volatils et nuisibles qu'ils renferment,
etc. 255 et de diminuer la force d'aggrégation qui existe entre leurs molécules , mais non d'augmenter la proportion d'oxygène qu'ils contiennent effet qui ne peut manquer d'avoir lieu quand TOUR. LE TRAITEMENT DIT FER
on élève trop la température en procurant un
courant d'air actif à la substance en combustion. L'élévation des hauts fourneaux nommés blastfitrnaces , varie de 4o jusqu'à 6o et même 65 pieds ; mais ce n'est que dans le Glamorgau qu'on en a construits de cette dernière hauteur. Les grandes différences qui existent dans les qualités des houilles et des minerais dont on fait usage, doivent nécessairement faire varier dans les fourneaux les proportions qui donnent le maximum d'avantages ; cependant on s'accorde
assez généralement à donner la préférence à ceux de Sa pieds de hauteur, quand la houille étant d'une très-bonne qualité, donne un coaks plus abondant, plus fort , et qui exige un cou. rant d'air plus considérable, et à ceux de 45 pieds, lorsque la houille est d'une qualité inférieure. Les autres proportions des fourneaux varient Hauts aussi et dans des rapports à-peu-près sembla- fourneaux. bles. Ainsi le centre a dans sa plus grande largeur 12 pieds de diamètre dans les fourneaux de 45 pieds de hauteur, il a plus de 14 pieds dans ceux de 6o pieds d'élévation. Cette plus grande largeur qui se trouve au point de rencontre des étalages avec la cuve, est en général
à-peu-près au tiers de la hauteur totale du
fourneau. L'ouverture du gueulard a depuis 2 pieds et demi jusqu'à 4 pieds de diamètre.
Le fond du creuset et tantôt quarré , tantôt