Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 136]

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252 rilocs EMPLOYÉS El\, ANGLETERRE est en briques ; il a la forme d'un cône tronqué, de 3-4 pieds de diamètre à sa base, sur autant d'élévation, et ses murs sont percés à plusieurs hauteurs d'évents, qui servent à entretenir le courant d'air dans le tas de houille en combustion. Carbonisa. J'ai vu une usine à Broseley en Shropshire, dia% où des ii)ure.

bitiou tume.

l'on prépare une partie du coaks dont on fait usage, d'après le procédé indiqué par le Lord Dundonnald. On remplit de houille des fours faits en brique, qui ont la forme d'un conoïde, environ 8 pieds de hauteur et autant de diamètre à la base. On allume par une ouverture placée dans le sol. On conduit ensuite le feu à volonté au moyen de plusieurs petits trous placés sur les parois du four à différentes hauteurs, et qu'on ferme successivement en allant de bas en haut, à mesure que la flamme gagne et que la houille se carbonise. Au sommet du four est un conduit horizontal par lequel la fumée se rend dans des tuyaux d'environ 8 pouces en quarré qui serpentent sous des bassins d'eau froide, et on elle se condense

pour la plus grande partie. Le reste se dégage

par des cheminées très-élevées. Ce n'est presque

que du gaz hydrogène qui sort par ces ouvertures, et quelquefois le feu s'y communique et il brûle avec explosion. La partie condensée et liquide coule dans un réservoir où on la recueille sur l'eau. C'est un

mélange de bitume et d'huile empyreumatique , qu'on peut employer dans cet état pour graisser les roues des voitures. On sépare aussi ces deux substances en distillant l'huile qui est d'un j aune

POUR LE TRAITEMENT DU TER , etc.

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brun, et qu'ou reçoit dans des vases séparés. Le bitume reste très-noir et se solidifie par le refroidissement. Dix tonnes ( vingt milliers ) de houille donnent environ deux barils de bitume.

Le coaks obtenu dans cette opération est en plus grande proportion que celui qu'on fait à l'air libre. Beaucoup de personnes prétendent qu'il n'est pas aussi bon pour la fusion des minerais de fer. Cependant le maître de forges qui le prépare ainsi l'emploie dans ses fourneaux indistinctement avec du coaks préparé à la manière ordinaire, et la qualité de la fonte n'en est nullement altérée. PREMI'ÉRE OPÉRATION. .Fusion des minerais. Le minerai de fer que l'on traite dans toutes Nature des les usines que j'ai visitées, est un schiste argi_ minerais. leux et ferrugineux, qui se rencontre partout en bancs de quelques pouces d'épaisseur alternant avec des couches de houille. Sa couleur varie du gris au brun et au jaune. Il renferme quelquefois des empreintes de fougère et autres végétaux. Les couches de ce minerai sont remarquables dans les tranchées par lesquelles on les exploite, souvent en ce qu'elles présentent une multitude de fentes verticales , qui font

prendre à leurs fragmens des formes appro-

chant de celle d'un prisme à base rhomboïdale. Ces fragmens exposés à l'air, acquièrent, par la décomposition, une apparence sphéroïdale et concentrique.