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260 PROdDS EMPLO-dS EN ANGLETERRE
Leur mn" depuis ce moment, la composition de ces char-
position.
le produit journalier du fourneau, varient beaucoup dans les différentes usines d'après la qualité du coalcs , celle du minerai, le degré de compression et de vitesse que l'on donne 'à l'air des machines soufflantes , et la disposition des tuyères. Dans les fourneaux de Glamoigau , de 5o à 65 pieds de hauteur, et où l'on donne au vent une direction un peu ascendante, on passe 8o et même 90 charges
Produit du geS e et
fourneau,
par 24 heures. Chacune de ces charges est composée d'environ 4 quintaux de coaks , 4 quintaux de minerai et un quintal de castine. On.
coule deux fois pendant cet espace de tems. Chaque coulée donne de trois tonnes à trois tonnes et demie ( 6 à 7 milliers ) de fonte , ce qui fait pour le -produit d'un fourneau 42 à 49
tonnes ( 84 à 98 milliers) par semaine, et 2000 à 2,5oo tonnes (4 à 5 millions ) par an. Dans le Shropshire et le Staffbrdshire , la houille est d'une qualité un peu inférieure, où les fourneaux sont moins grands, et où les tuyères sont horizontales, on fait journellement un nombre de charges un peu moins considé-
rables , et dans chacune d'elles le coaks se trouve en proportion plus grande que le minerai. Ainsi l'on charge 3 quintaux et demi de coaks pour 3 quintaux de minerai, et moins d'un quintal de castine. Le produit d'un fourneau est dans ces provinces de 5 tonnes à 6 tonnes et demie par jour , de 35 à 45 tonnes par semaine, et de i800 à 2200 tonnes par an.
En s'arrêtant un moment ici pour comparer les proportions de combustible que l'on fait entrer dans les charges avec celles employées au même
POUR LE TRAITEMENT MI -PER , etc.
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même usage, et pour obtenir le même effet dans toutes les usines du continent, on sera
sans doute étonné de voir qu'on brûle deux et trois fois plus de coaks , même dans les fourneaux où on réparp-,ne le plus, qu'on ne brûle ailleurs de 'Charbon de bois pour des résultats analdgu es.
Cependant la chaleur produite par le pre-
mier de ces deux combustibles en iirnition est plus forte que celle dégagée par un poids égal du second. A quoi peut donc tenir. une ausSi énorme différence ? Il est probable 'que les principes unis au carbone dans ces deux substances, et peut-être encore le différent degré d'oxydation auquel ce carbone se trouve dans chacune d'elles, entrent pour beaucoup dans là solution de cette difficulté, mais nous n'avons encore à cet égard aucune donnée satisfaisante, et cette squestion mérite de fixer l'attention des hommes instruits qui voudront essayer de substituer en France l'emploi de la houille à celui du char--
bon de bois dans toutes les parties du traitement du fer..
Au reste, si, Comme on peut le présumer, tendance du charbon pour s'unir 'à l'oxygène, ou au moins la facilité avec laquelle il se com-
bine avec cet aliment de la combustion, est diminuée dans le coaks par les causes que je viens d'indiquer, ou par des raisons d'une autre nature et encore inconnues ; toujours
est-il certain qu'il n'en est pas. de même pour ce .qui a rapport à la combinaison du carbone avec le fer ; car (-et ceci paraît d'ailleurs. une -suite naturelle de la plus grande quantité de Combustible avec laquelle ce métal se trouve Volume 17.