Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 142]

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PROCÉDÉS EMPLOYÉS EN ANGLETERRE

à celui de cast-iron, est presque le seul produit que l'on y fabrique , et qu'on en tire un parti extrêmement avantageux. On exécute dans ce pays, avec la plus grande perfection , tous les ouvrages de fonte moulée, soit en terre, soit en sable, tels que des roues et des cylindres de toute espèce et de toutes dimensions, des vis fort exactes, ainsi que leurs écrous , des cheminées très-ornées et avec plusieurs roues à engrainage, etc. etc. Je ne puis donner une meil-

leure idée de la bonté de cette fonte , qu'en rapportant une expérience qu'on a faite sous mes yeux: Une barre de fonte moulée en caisse,

de 8-9 pieds de longueur, étant supportée par ses deux extrémités sur dés points d'appui à quelques pottes de terre , on est parvenu, uppuyant le pied sur le milieu de cette barre, à 3a plier jusque à lui faire toucher le sol et aussitôt que 4 pression exercée sur elle a cessé,

'elle a repris sa forme première avec élastiCité (1). ,eite

On fabrique aussi dans le Shropshire mie grande quantité de canons de bonne qualité, et l'on regarde en Angleterre la fonte produite au coczics,.. COMIDe. préférable peur cet Usage, ainsi qi19'en général pour la confection des ob,

jets gioni4,, à celle obtenue avec du charbon de bois. Son:plus grand degré de carbonisation,

et par conséquent de désoxydation , est sans (i)

-vu-,,faire cette épreuve clans L'usine où l'on carbo-

nise une partie de la bouille dans des fours , en en distillant Je bitume: elle prenVé que le coaks obtenu de cette manière n'est point aussi-nuisible à la qualité de la fonte, que quelques propri4taires de fourneaux voisins voudraient le faire croire.

POUR LE TRAITEMENT DU PER, etC.

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doute la cause de cette supériorité , et il est

probable que les principes nuisibles fournis par. la houille , qui suffisent pour vicier la qualité du fer forgé que l'on fabrique avec elle,

.que bien évidemment déjà contenus dans la fonte , n'y sont pas en assez grande quantité pour l'empêcher d'être bonne aux usages auxquels elle est destinée, parce que la douceur exigée pour ces usages ne peut pas entrer en

-

.

comparaison avec les qualités que doit nécessairement posséder le fer doux pour être -propre à

tous ceux auxquels il est employé.

SECONDE OPÉRATION. lire:parution de la jimte.

La fonte que l'on destine à la fabrication

Née,sité-

du fer fora-é , est regardée au sortir des liants de ce".' fourneaux, comme n'étant pas dans le cas d'être opération.' traitée de suite avecavantage dans les fourneaux

à réverbère. On dit qu'elle est trop impure,

qu'elle n'est pas assez affinée pour pouvoir être soumise à cette opération. La véritable raison est qu'elle est trop carbonisée, et que l'affinage

par une seule opération en serait trop long et, trop dispendieux. Les procédés qui me restent à décrire sont. beaucoup moins anciennement pratiqués que ceux de la fonte du minerai par Id moyen du ,coaks. La découverte de cette dernière opération date du commencement du dix:septierne siècle, et elle est généralement en usage depuis.. plus de 6o ans. Les procédés, pour la. préparation et l'affinage de la fonte ne sont au contraire

sa