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266 PROCÉDÉS EMPLOYÉS EN ANGLETERRE Anciennes découverts que depuis 15 0U.20 années. Avant. rnéfficdes.
cette époque on affinait dans des foyers assez 'semblables aux nôtres et par différens moyens. Pour rendre ces opérations moires longues et moins coûteuses., on préparait aussi la fonte en lui enlevant une partie de son carbone par plusieurs méthodes, de l'une desquelles M. Monge a parlé dans l'excellent Traité du fer qui fait partie de son ouvrage sur la Fabrication des canons. Cette méthode consistait à faire entrer la fonte en fusion dans des pots placés sur l'âtre d'un fourneau à réverbère. En se fondant elle poussait à sa surface une grande partie du car-
bone qu'elle contenait, et la presque totalité
de cette fonte devenait blanche , peu carbonée, et plus facilement susceptible de l'affinage. Mais on perdait par cette opération la partie qui était à la surface, et qui devenait Surcarbonée ; moins était-i1. impossible de l'employer à la fabrication du fer (1). Procédé actuel.
Le procédé généralement employé aujourd'hui , consiste à faire subir à la fonte une seconde fusion dans des foyers nommésfineris, assez semblables à nos feux d'affinerie , mais plus grands , et qui sont alimentés avec du coaks. Pour cet effet , après avoir- cassé les pi g-iron en morceaux de 50-6o livres pesans, ou place un ou plusieurs de ces morceaux sur le coaks dont le foyer est rempli, et au-dessus du vent des soufflets. La matière se fond, et (1) Un très-petit nombre d'usines ont, conservé les an-
ciennes méthodes d'affinage. J'ai vu une potite forge à Colehrookdale où l'on exéCute cette opération par un moyen as3ez ana/ogue à celui que M. Monge a décrit.
POUR LE TRAITEMENT DU FER , etc.
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en passant devant la tuyère tombe dans le
creuset, oji le vent qui plonge continuellement
brûle la presque totalité du carbone qu'elle' -contient, et où les scories qui la couvrent l'empêchent d'être en contact .avec le combustible
qui pourrait lui en fournir de nouveau. On ajoute ainsi successivement de nouveaux Mor-
ceaux de pig-iron au-dessus des charbons ,à
mesure que les premiers se fondent , .et le creuset se remplissant de métal , les crasses surnageantes sont chassées par le vent des tuvères et s'écoulent naturellement par-dessus les bords. . du foyer. De deux en deux heures, ou même Plus Sou-
vent , on débouche un trou qui existe au bas de la plaque qui forme la paroi antérieure du foyer, et la fonte coule dans des rigoles qu'on a préparées dans le sable pour la recevoir, et où elle se munie en saumons plus considérables
que ceux que l'on forme au sortir des hauts fourneaux. On en fait deux à chaque coulée. On nomme cette fonte fine rnetal. Les ouvriers
qui savent qu'ils doivent obtenir une fonte
blanche, ont souvent soin de donner aux sau-mons une forme large et peu épaisse, et de les. arroser de beaucoup d'eau, afin de rendre leur cassure aussi blanche que possible par un refroidissement plus subit.
Ces foyers sont continuellement en feu. On co,, et -y passe environ i5oo livres de fonte en six heures. Cette fonte éprouve un déchet qui varie Pr"Lu'L d'après la qualité du coaks, celle du pig-iroll, et
de manière à ce qu'en emploie 2200l'ouvrier' à 2250 livres de.
la manière de travailler de
pig-iron pour obtenir une tonne ou deux milliers
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