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rn.oanis EMPLOY3S EN ANGLETERRE
quelque tems à l'action de la flamme des four.neaux à réverbère prendre tous les caractères du fer k l'état malléable. Il devient donc d'abord évident qu'un pareil changement n'a pu avoir lieu -que par la désoxydation de la fonte, et que cet' 'effet a dû être le principal but de l'OpératiOriCOiflme il en estle principal résultat. la raiMais je dis en outre qu'on peut trouver elle-même. son de ce résultat dans l'opération la En effet, la combustion de la houille sur tellefourneau à réverbère, n'est pas grille d'un ment complète , qu'il .rie s'échappe toujours combusavec la flamme beaucoup de Principes hydrogène brûlés, tels que du gaz tibles non.. carboné. , du bitume , des huiles , etc. etc. La rapidité même du courant d'air nécessaire pour occasionne la perte entretenir un feu actif', de 'ces substances, qui d'une 'grande quantité houille par l'action de la chadégagées de la leur , son4 a pause de leur légèreté, emportées aussitôt par ui avant d'avoir pu s'emparer de Si l'oxygène quiraurait'opéré leur combustion. et par suite on diminue la force de ce courant, encore une plus -vivacité efe-ii, il en résulte volatils , parce que la. ,ranrde perte de principes b s alimente le feu, ne peut quantité,d'oxygène qui moindre quanplus suffire à en brûler qu'une la fumé devient dans ce tité; aussi voit-on ertie plus épaisse qu'elle ne et cas encore plus noire combustion est plus rapide. l'est: quand ,la extrêmement avides L'effet de ces 'substances température à laquelle d'oxygène, à la haute elles sont élevées , sur des molécules' de fonte très-chargées de .ce principe, et que le brassage continuelleMent en contact avec elles, doit met
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nécessairement être de s'emparer de cet oxygène, et de réduire successivement la fonte à l'état métallique. Une diminution dans la ra-
pidité du courant d'air, doit, d'après ce qui
vient d'être dit, produire à cet egard un résultat encore plus considérable ; aussi voit-on dans
la suite de l'opération que l'ouvrier ne donne guère de forts coups de feu que pour opérer
la fusion du métal, et que pendant la plus grande partie du tems que dure le brassage,
il a soin d'exciter un feu moins vif, et par
conséquent une vaporisation plus grande 'de principes combustibles non brûlés. On sent
facilement que ces changemens , dans la Tapi- dité de la combustion, doivent cependant être renfermés dans des limites très - rapprochées l'une de l'autre, et que la diminution poussée trop loin, deviendrait bientôt nuisible au succès de l'affinage , soit en produisant le refroidisse-
ment ,du fourneau, soit en viciant la qualité du fer par le contact de trop de parties sulfu-
reuses et bitumineuses. On a vu que le carbone contenu dans lefine metal , devait être en petite quantité. Sa com-
bustion a lieu probablement en grande partie à l'aide de l'oxygène renfermé dans la fonte, et produit sans doute l'espkeile bouillonne-
ment qu'on remarque dans les COrnmen.cerriens de l'opération. Mais on doit i-oire que le cou-
rant de flamme contribue lui-même à la combustion de ce carbone. Car il est impossible que
ce courant ne soit pas aussi chargé d'une certaine quantité d'oxygène, qui doit même tendre à oxyder encore davantage Je bain de métal en fusion, mais qui n'a de véritable -effet que sur