Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 148]

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PROCÉDES EMPLOYÉS EN ANGLETERRE

les parties charbonneuses , qu'il réduit en gaz aussitôt après le's avoir brûlées ; au lieu que les molécules métalliques auxquelles il peut s'être combiné, sont aussitôt raréfiées par les, principes combustibles de la flamme dont l'action est prédominante.

Lorsque le fine nzetal contientutie plus'grande proportion.. de carbone, comme cela doit avoir

lieu dans 'le Szebrdshire , où il provient de fontes plus carbonées, on peut., en jetant de

..,l'eau,sur le bain du métal ainsi,qu'on le pratique dans ce pays, accélérer la combustion du carbone, et par suite l'affinage de la fonte. L'action ox-ydante de cette eau sur le fer, est détruite àl'instant même comMe celle de l'oxygène de la flamme. Il me semble donc que l'effet principal des fourneaux à réverbère employés à l'affinage de _

_la fonte, est la désoxydation du métal ; et je

crois que l'opération, telle que je l'ai décrite ,

_exécutée sur des fontes grises ou charbonneuses, produirait mi fer acieré ou même de véritable acier. J'ai communiqué cette dernière idée à un directeur de forge Anglais intelligent et instruit, qui adoptait entièrement mon opinion à cet égard. La méthode de travailler et d'ébaucher les Ebatiehng,e

des loupe.% loures formées dans lespziddlingfizrruzces, varie

beaucoup, même dans les différentes usines d'une même contrée. Je parlerai d'abord de celle qui est le plus généralement suivie, et _qui consiste à les porterjunnédiatement sous le marteau. Les marteaux employés dans toute l'Angle, Marteaux,

, terre sont excessivément pesans. Le manche est eù

EOUR LE '41AiTE MENT DU EER , etck

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en fonte, coulé en une seule pièce , avec la tête qui a 1.5 à 18 pouces en quarré de base , et pèse environ 120Ô livres. A la partie antérieure de la panne , sont deux .entailles quarrées,qui aident à donner aux massetS la forme que l'on veut leur f'aire prendre. En avant de la tete est une espèce de mentonnet, .au moyen duquel le marteau est soulevé par les cames d'un arbre tournant qui 'est mis en mouvement par le balancier d'une machine à vapeur. L'ouvrier tire avec son râble une des loupes du fourneau, et la fait tomber sur le sol de l'atelier. Il la traîne aussitôt jusqu'au marteau , la pose sur l'enclume et la livre, au, marteleur. Au même instant, un enfant apporte àcelui-ci une barre de fer quarrée de 8 à 9 lignes d'épaisseur, dont un des bouts chauffé sur la grille du fourneau pendant l'affinage, est devenu d'un rouge blanc. Le marteleur pose cette extrémité de la barre sur 1,-i oupe, et le premier coup de mai'teau lui fai \faire corps avec elle. Il -s'en -sert alors en la -tenant par la partie froide pour retourner la loupe dans tous les sens, et l'exposer dans toutes ses parties au choc de la masse qui la frappe. Après l'avoinallongée, il la retourne verticalement , et c'est dans cette position qu'elle reçoit les derniers coups qui achèvent de souder ses deux extrémités. Cette loupe étant à peine solide, par l'extrême degré de chaleur auquel elle est élevée, les scories qu'elle contient -en sont exprimées . avec beaucoup de faCilité , et au bout d'une minute. et demie elle a acquis une forme cylindrique de 18 à 20 pouces de longb sur trois ou quatre de diamètre. Elle porte dans Volume 17 T

Cinglage.

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