Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 150]

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EROCF,DÉS EMPLOYES. EN ANGLETERRE

POUR LE TRAITEMENT DU FER , etc.

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vapeur , à l'extrémité du balancier de laquelle est adaptée une tige verticale avec une manivelle qui fait tourner un arbre horizontal. Sur

2°. Le plus ordinairement, on met les lumps de côté pour être traités postérieurement comme ceux obtenus sous le marteau.

avec une roue plus petite située sur un second arbre parallèle an premier, et sur l'axe duquel un des cylindres est placé. Ce cylindre, en tournant sur lui-même , fait tourner le second en sens ccetraire, au moyen d'un engrenage. Un grand volant de fonte, situé sur l'arbre du premier cylindre , contribue à entretenir l'uniformité du mouvement. On passe la loupe successivement dans les, qui en la com'cannelures, a , a', a" , a" primant de 'plus en plus, font jaillir les scories qu'elle renferme, et lui donnent une forme cylindrique et allongée , assez semblable à celle des lumps obtenus sous le marteau. On opère

qualité du fer , on passe les Lumps au sertir de la cannelure a" f, entre des cylindres unis qui les aplatissent, et en font des espèces de barres fort larges et fort épaisses, remplies d'un grand nombre de gerçures , et, présentant tous les caractères d'un, fer très -imparfait. Ces barres sont refroidies et .cassées en morceaux de 18 ponces de long environ. On Met ensuite quatre de ces sur l'autre pour lenr faire subir Morceaux la quatrième Opération.',On donne aux 'Paquets faits de cette manière le nom de hlums.

Quelquefois on. leur fait subir sur-le.champ, et sans les réchauffer, l'opération de

,pourtour desquels sont senienient quelques sail-

cet arbre est une grande roue dentée qui engrène

ensuite sur ces lumps de l'une .des trois manières suivantes.

de l'étirage que je décrirai plus bas ; mais if faut

pour que cela puisse avoir lieu , que les lumps. aient conservé un grand degré de chaleur, et que l'affinage ayant été poussé fort loin dans. le fourneau , les Molécules de fer aient entre elles une adhérence 'qu'elles n'y acquièrent pas ordinairement. Aussi n'arrive-t-il que rarement que l'on puisse employer cette méthode et épar-

gner une chauffe. Encore, le 'fer obtenu de

cette manière, n'a- t- il jamais beaucoup de nerf,. et n'est-il pas aussi bien soudé que celui qui a.

éprouvé une chauffe de plus.

3'. Quand on veut soigner davantage la

Dans d'autres -forges , on passe les loupes immédiatenient au sortir .d.cs fourneaux entre des cylindres unis , où dies s'étendent en espèces de plaques épaisses et uniformes , puis

et de suite , entre d'autres cylindres , sur le

lans tran.,chans (pli coupent la surface de ces

plaques.; :ot y -rant des entailles au moyen desquelles -On pà.r vient , quand 'elles sont refroidies, à les briser facilement étui' iformément. morceaux obtenus sont ainsi presque tous semblaNes entre eux. On en place plusieurs les uns ,s.ar les autres , et on fait subir à ces bluins une `yiouvellé chauffe dans des fourneaux à réverIère semblables à ceux qui servent à l'affinage. Quand elles sont d'ui'i ronge blanc, on les porte seus le marteau, où l'on en fait des lumps semblables à ceux obtenus ailleurs d'une première

opération, et que l'on met de côté pour :être

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