Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
284 PROCIDS EMELOVIS EN ANGLETEERE
blanc ; alors ;le chauffeur saisissant un d'entre
eux avec une pince, le porte jusqu'aux d res , et l'abandonne, aux ouvriers chargés de l'étirage. Ces cylindres, que je nomme préparateurs et -
Cylindres
2 et à. .étireurs., sont représentés en coupe, Ils sont:travaillés avec 'beaucoup phis de soin
que ceux destinés à ébaucher les loupes. Les cannelures de la première paire ou des cylindres préparateurs, sont semblables à celles des cylindres ébaucheUrs , mais plus petites ; les di;-
mensions des plus grandes d'entre elles étant .proportionnées à celles des lumps que l'on doit -y passer ; les cannelures« de la seconde paire soiitdune figure différente , parce qu'elles sont 'destinées à faire prendre aux massets déjà fort allongés la forme aplatie et rectangulaire d'une. barre -Le cylindre inférieur est seul en-
'
et lés parois latérales de b, b', b", etc. Chaque entaille sont perpendiculaires à la sur-
face du fond c, c', c", etc. et à l'axe du cy-
lindre. A chacune d'elles répond un collet d du cylindre supérieur qui s'adapte exactement dans son. intérieur pour former la quatrième face de
l'espèce de moule dans lequel la barre doit
H'
litinge.
prendre la forme qu'on veut lui faire acquérir. Ces cannelures diminuent successivement de .grandeur d'un bout à l'autre des cylindres , de même que Celles des autres paires, et les dernières ont des' dimensions proportionnées aux divers échantillons des fers que l'on veut fabriquer. Deux ouvriers sont attachés à chaque paire de cylindre. L'un d'eux place les massets dans
285 les cannelures , l'autre les reçoit et les repasse an POUR LE TRAITEMENT IMY Frit, C-LC
premier. Chaque masset passe ainsi ordinairement 3-4 fois en tout dans les différentes canneJures o, o', o", etc. des cylindres_pre'parateurs, autant dans celles b c c', b" c", etc. des cylindres étireurs , et il a alors acquis les dimensions que l'on veut donner aux barres que l'on fabrique. Les scories qui restent dans le fer en.
sont exprimées avec beaucoup de force , et
chassées au loin pendant cette opération-, surtout la première fois que le masset passe dans les cannelures des derniers cylindres , et perd la forme presque cylindrique qu'il avait conservée jusqu'alors pour prendre celle d'une barre.
Le déchet qui a lieu est peu considérable,
Déchet.
parce. que le fer était déjà presqu'entièrement teigiln.s°rnma
purifié. La proportion de houille brûlée est aussi,très-petite , puisque ce n'est que celle né-
cessaire pour rougir les lumps dans un fourneau qui est presque continuellement en feu.
On pourrait, dans le plus grand nombre de cas, la diminuer encore et la rendre presque nulle, si l'on. parvenait k combiner assez exactement la marche des fourneaux avec celle des puddling fa' maces , pour que les lumps, sortant du marteau ou des cylindres ébaucheurs , fussent por-
tés de suite et encore rouges dans le blowing Ilimace , où ils n'auraient que fort peu d'instans à rester pour acquérir le degré de chaleur qui leur est nécessaire ; mais cette précision se-
rait assez difficile à obtenir, à cause de la grande vitesse avec laquelles'eXécute l'étirage du fer,
comparativement au teins que demande l'opération précédente.