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286 PROdDS EMPLOYL EN ANGLETERRE
Ce travail marche en effet avec une extrême rapidité. Des massets pesant 5o livres, et longs de 18 à zo pouces, n'ont besoin de passer que sept fois dans les diverses cannelures des deux paires de cylindres, pour devenir des barres de à .12 pieds de longueur. La totalité de cette opération s'exécute en 4o secondes environ ; et comme aussitôt que la barre passe aux seconds cylindres, on apporte un nouveau masset entre les premiers, il y a toujours en une minute deux barres complètement achevées. En calculant d'après ces données, la quantité de fer que peuvent fabriquer deux paires de cylindres semblables , qui ne se reposeraient que quatre heures par jour , et qui travailleraient 3oo jours dans l'année, on trouvera pour produit annuel i8000 tonnes ou 36 millions pesant de -fer,, résultat prodigieux dont on. n'approche dans aucune usine, 'mais dont plusieurs fabriquent environ la moitié. Si les barres sortant des cylindres sont-parRedressement des faitement droites , on les marque de suite penbarres. dant qu'elles sont rouges, et quand elles sont refroidies, on coupe leurs deux bouts avec des cisailles; mais le plus souvent elles ont besoin d'être redressées. Pour cet effet , on les chauffe successivement par les deux bouts , dans un fourneau à deux chauffes, et quand elles sont. d'un rouge cerise , on les bat un peu sous un
Rapidité
- ibt travail.
marteau à panne plate et carrée , dont un des coups sert à leur donner la marque de l'établissement dans lequel elles ont été fariquée s.
'POUR LE TRAITEMENT DU m, etc.
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JE terminerai ce Mémoire par quelques observations sur l'ensemble .des procédés que je à viens de décrire, considérés relativement, la quantité de combustibles employés dans les diverses opérations ; 2°. aux déchets qu'elles
Observations générales.
occasionnent pour la conversion de la fonte en fer forgé ; 30.à la valeur des produits de
la fabrication ; 4.. à la qualité de ces produits. J'ai déjà fait remarquer àil'article de la fonte
des minerais, combien la proportion du coaks brûlé dans cette .opération; était considérable et plus forte que celle de charbon de bois-onsommé ailleurs pour des résultats analogues.. .O.n. a vu qu'elle était au moins de 3 livres de coaks
( ce qui, d'après nos données, correspond à 5 livres de houille ) pour une livre de pig-iron obtenu. Le nombre d'opérations successives queon exécute pour faire passer ce pig-iron à l'état de fer doux , et pour produire un. résultat que nous obtenons 'dans nos forges avec une seule de ces opérations., doit nécessairement encore occasionner l'emploi de beaucoup de combustibles ; et si l'on veut calculer la quantité que l'on en consomme en tout pour fabriquer une livre de fer, on trouvera qu'il -faut pour cet effet environ io livres de houille. Ce résultat effraiera peut-être d'abord les personnes. qui seraient tentées de chercher à substitner,dans nos usines Ce -genre de fabrication à celui qui jusqu'à présent a été généralement en usage ; cependant il est probable que si l'on veut comparer le prix de la houille avec.celui du charbon
Sur la pro-
portion de combusti-
bles brûlés.