Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 186]

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48POT'AMOGRAPHIE 20. La Clarée ou Clairet. Ce ruisseau qui

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ses sources entre les cols de Bonne-Nuit, de Rinchillec , de Valmenier et de Mande, se dirige du Nord-Ouest au Sud-Est. Son cours est de 20000 mètres environ. Son bassin est cir-

vallée de Chamouny, a plus de 20000 mètres de longueur. Ses sources sont nombreuses et assez éloignées les unes des autres. Elles s'étendent depuis le col du Lautaret, jusqu'à ceux du Galibier et de la Pousonnière. Parmi ces sources, les unes sont au pied des montagnes primitives,

limite les arrondissemens de Briançon et de Maurienne. An-dessous sont des terrains intermédiaires, composés de schistes argileux, de cornéennes, de traps , de gypses ou chaux sul-

dans le calcaire secondaire. Elles descendent de ces montagnes avec plus ou moins d'impétuosité , entraînant avec elles , tantôt des granites, des roches de corne, et des traps décomposés,

conscrit par de hautes montagnes calcaires. Vers ses sources on retrouve la chaîne primitive qui

fatée, des grès et des houillères. Dans les grandes chaînes de l'une et l'autre rive, on trouve un calcaire compacte et des argiles compactes et dures. Les eaux de la Clarée sont limpides, la majeure partie de l'année, et elles contrastent avec celles de la Durance à laquelle elle s'unit aux Alberts. Les terres cultivées de cette vallée sont argilocalcaires , assez grasses et fertiles. Plusieurs

ruisseaux y apportent des vallons supérieurs, znt limon gras et mélangé de substances végétales qui proviennent ites grandes forets des montagnes voisines. Quoique la Clarée ait un cours beaucoup plus étendu que celui de la Durance, elle perd néanmoins son nom aussitôt qu'elle lui est réunie. Dans les cartes anciennes la Clarée se trouve même souvent sous

k nom de _Durance. Parmi les ruisseaux qui se jettent dans la Clarée , on doit remarquer celui de Plampinet , qui arrose le vallon des Acles , où se trouvent les mines de cuivre des Rousses, dont nous aurons lieu de parler par la suite. 30. La Guisanne. Cette intéressante vallée,

qui présente une grande analogie avec la bellev

et les autres dans le terrain intermédiaire ou

tantôt des schistes ou de la chaux sulfatée, et tantôt enfin des argiles, des sables, et du calcaire plus ou moins mélangé. Cette variété de substances , intimément unies , forment, dans le bassin de la Guisanne , une terre très-fertile et bien cultivée ; dans quelques parties de la vallée on trouve un limon argileux, dans d'autres parties, il est sableux, léger et micacé, et dans quelques autres enfin le calcaire y domine.

La Guisanne reçoit sur sa rive gauche des dépôts calcaires et argileux , par plusieurs ruisseaux qui descendent de la grande chaîne qui sépare son bassin d'avec celui de la Clarée ; mais sur sa rive droite, et dans la haute partie de son cours , les ruisseaux qui: -y affluent en. descendant des glaciers, apportent des granites décomposés et d'autres roches primitives , qui, et léger,des d'autant plus fertile, qu'il est plus mélangé

par leur altération, forment un sol

substances secondaires qui recouvrent les masses

primitives. Cette vallée a d'ailleurs des canaux d'irrigation multipliés qui sont une source de prospérité pour le pays. La partie inférieure de la rive droite enfin , reçoit des dépôts limoneux