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SUR UN PROCÉDÉ PARTICULIER
d'argile qui remplace la pierre de la darne, il soulève ensuite cette ruasse, et fait passer la. fonte par-dessous elle. Bientôt après, il la jette de côte, et la fonte coule par l'ouverture entière, qui a environ ro pouces en carré. Elle lance en coulant une grande quantité d'étincelles blanches et brillantes jusqu'à plus de 3 pieds de hauteur. On la recouvre aussitôt, sur-tout dans le voisinage du fourneau, avec beaucoup de .poussière de charbon, et on l'arrose avec une grande quantité d'eau. Elle se refroidit et se fige alors à la surface en se couvrant de pustules larges et nombreuses, et long-tems après que toute la surface est solidifiée, il reste encore plusieurs petits foyers qui contienuent à lancer des étincelles, et qui lorsqu'ils s'éteignent enfin forment des pustules plus boursouffiées ou plus profondes que les autres.
La grande quantité d'eau et de charbon
qui enveloppe la fonte, et que l'on jette à sa, surface , occasionne la formation de beaucoup de gaz hydrogène carboné, dont la coinbustion produit dessus et tout autour de la gueuse une flamme bleuâtre, qui unie aux étincelles nombreuses lancées par le bain de fonte, forment de cette coulée un spectacle assez agréable.
Pendant que la fonte coule, on enlève le ringard que l'on avait placé dans la tuyère, et le nez
POUR 1'AFFINAG17. DE LA FONTE.
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devant son ouverture plusieurs pelletées de poussière de charbon mêlées de sable , et quelque teins après on applique derrière cette espèce de muraille, une masse de terre grasse qui forme, en se séchant, une paroi assez solide , destinée à être renversée à la coulée suivante.
Pendant toute la durée de l'opération , les charges descendent très-lentement, parce que
presque tout 'air étant employé à l'affinage de la fonte , il se brûle fort peu de charbon. Aussi la marche de ces fourneaux est-eile considérablement retardée, et leur produit n'est-il ordinairement que d'environ 5o milliers par mois. On a vu que la proportion de charbon employée dans les charges était assez forte, et qu'aussi la fonte, telle qu'elle arrive dans le creuset, était très-charbonnée. Elle doit pour cette raison être extrêmement liquide, et renfermer beaucoup de laitiers, qui s'unissent en général d'autant plus facilement à .la fonte que celle-ci est plus facilement fusible. L'action du vent qui plonge dans le bain doit être de brûler une partie du. carbone uni au métal, de diminuer sa fusibilité, de séparer par conséquent une partie des laitiers combinés avec lui , et ainsi de commencer véritablement sous un double rapport l'opération de l'affinage. Lorsque la plus. grande par-
qu'il soutenait , tombe ordinairement de luie,m e .
tie du carbone st brûlée, et que le métal a acquis un degré d'oxydation tel que la continuité de l'action du vent produirait plus de tort
Pour boucher le creuset, on jette d'abord
que d'avantage en brûlant beaucoup de fer , ( ce que l'on recounv,it au .woriierit eu le -bain coin-
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