Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
462
SUR UN PROCIID
PARTICULIER
mence à jeter de nombreuses étincelles ) arrête l'Opération. La fonte 'a encore conservé alorà tin degré de fusibilité 'suffisant pour cou: ler avec assez de facilité, mais elle à une cassure
blanche et brillante, et prouve, par tous ses
caractères, qu'elle est peu carbonée et fort oxy,déc. Cette nature, ainsi que le degré de pureté auquelle elle est parvenue, sont des indices certains du peu de difficulté que doit présenter son affinage, qui s'opère en effet avec assez de promp-
titude. On l'exécute à la méthode Fallonne , c'est-àdire, en deux opérations. Par la première, fond la gueuse dans un fru d'ajj'inerie (frisch feuer), et on en forme en trois q uarts-d' heure , et sans presqu'aucun travail de la part de l'affineur une loupe dont le poids varie de ,5,o_ à 80 livres. Cette loupe est cinglée sous le marteau
Puis on la réchauffe dans unfea de chaulférie heizmerfeuer), et on la reporte sous le marteau, où elle est coupée, étirée et forgée. afj'inerie va jour et nuit : la chauffrrie va.
seulement 16 heures par jour. On forge ordinairement en 24 heures zo quintaux de fer, en consommant 2330 livres de fonte, pour obtenir ce
résultat, et en brûlant 27 fasses ou environ 4 milliers de charbon, dont deux tiers à l'affiriérie , et un tiers à la chaufferie. On fait usage dans les deux feux de tous les menus charbons que l'on ne peut pas employer dans les forges fourordinaires; à cause du peu de chaleur nissent dans leur combustion:, Cette partici-da1 ité tient à la facilité avec laquelle la gueuse
POUR LiiPÉtNAâË lm LÀ:
4e
s'affine, Cause du peu de laitier et de carbone' Ctintient. On pourra remarquer en outre. que' le 'déchet .qu'elle éprouve êst beaticoup inférieur à celui que 'fait éprouver l'affinage déS fontes de la _plupart de noS hauts- finti-neau± ét 'enfin On 'Verra, en calculant la totalité du chat= bon brûlé pour convertir le Minerai en fet fürgé,
qu'elle est environ 4,3 parties pour mie partie de fer, résultat au-dessous de celui que donne un calcul semblable pour le plus grand nombre des usines qui emploient des minerais de nature analogue à ceux de P En considérant avec un peu d'attention le procédé qui a fait l'objet de cette note, on verra que son but et son effet sont absolument les mêmes que ceux du travail exécuté en Angleterre que j'ai décrit sous le nom de préparations?de /ajoute, et que l'une de ces deux opérations pourrait aisément être substituée à l'antre. Il resterait à examiner laquelle doit être préférée, mais c est une question sur laquelle il est impossible de décider sans avoir fait au
préalable des expériences nombreuses et suivies sur chacune d'elles, et dont la solution tiendrait pro bablement toujours, au moins en partie , à des convenances locales. 11 paraît que la méthode anglaise doit consommer une Plus grande quantité de combustibles, toutes choses égales d'ailleurs , ( c'est- à- dire , en supposant l'affinage exécuté ensuite de la même Manière ) , mais elle présente le grand avantage de ne pas arrêter
la marche du fourneau , et de permettre par conséquent une fabrication beaucoup phis